Environ 6000 réfugiés ayant fui les violences dans certaines parties du Sud-Est de la RDC en 2017 ont été rapatriés, mardi 27 septembre, par les autorités zambiennes et l’Agence de Nations Unies (HCR) jusqu’au poste frontière de Lunkinda dans le Haut Katanga.
Selon le HCR, le rapatriement volontaire des réfugiés de la colonie de Mantapala dans la province de Luapula vers Pweto (Haut-Katanga) en RDC a commencé en décembre 2021.
La même source a indiqué que « le rapatriement volontaire, qui se poursuivra cette année, s’inscrit dans la continuité de l’accord tripartite signé en 2006 entre le HCR, les gouvernements de la Zambie et de la RDC », note-t-elle.
« Alors que certaines parties du pays restent très peu sûres, d’autres régions comme le Haut-Katanga sont stables, ce qui permet ces retours », a déclaré le porte-parole du HCR, Boris Cheshirkov, lors d’une conférence de presse à Genève (Suisse).
Et d’ajouter : « Les réfugiés ont exprimé leur joie de rentrer chez eux et sont impatients de retrouver leurs familles et leurs amis et de recommencer leur vie ».
Par ailleurs, le porte-parole du HCR a rappelé que « le rapatriement volontaire nécessite un engagement total du pays d’origine pour aider à la réintégration de sa propre population et le soutien continu de la communauté internationale », dit-il.
Les rapatriés ont reçu également une aide en espèces pour couvrir les dépenses de base à leur arrivée chez eux. Cette aide couvre le transport jusqu’à leur destination, les articles d’hygiène et de ménage, ainsi que l’aide au loyer initial.
En fonction de la taille de la famille, les rapatriés reçoivent également un mois d’approvisionnement en légumes secs, en farine de maïs, en huile et en sel. Une aide supplémentaire à la réintégration, telle que l’aide à l’inscription des enfants à l’école, est également fournie.
Dans la même perspective, plus de 11 000 réfugiés congolais sont enregistrés pour retourner en RDC d’ici fin 2022, suite à la déclaration d’une amélioration de la sécurité dans certaines zones de la province du Haut-Katanga.
Pour rappel, ces réfugiés avaient été déplacés à la suite des affrontements inter-ethniques ainsi qu’aux combats entre les forces de sécurité congolaises et des milices dans certaines parties du Sud-Est du pays en 2017.
La rédaction