Les militants et combattants de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) sont descendus dans les rues de Kananga ce vendredi 06 novembre pour manifester leur soutien aux consultations initiées par le Chef d’État Félix Antoine Tshisekedi.
C’est une véritable démonstration des forces réalisée par les responsables de deux fédérations de ce parti à Kananga. A la même date, même heure et pire encore, le même intineraire.
Au carrefour Notre dame, lieu de rassemblement, les éléments de la police déployés ont géré bien les deux tendances dans la matinée avant de se se perdre dans la foulée.
Les policiers ont joué intelligemment en permettant aux sympathisants aile Blandard Tshimbombo, freinant l’autre camp à se constituer. Peu avant de chuter à l’hôtel de Ville de Kananga, les centaines de manifestants aile Gabriel ont entonné la même chanson sous l’encadrement de la police.
Ces manifestants ont contourné les stratégies des éléments de la police au carrefour St Clément. Alors que les agents de sécurité se dirigaient vers Pax, les combattants ont emprunté l’avenue de la mission suivant leurs rivaux sur le boulevard.
C’est sur cette voie urbaine où l’accrochage sanglant s’est déroulé non loin du bâtiment administratif du Kasaï Central.
Débordés par ce bain de foule, les hommes en bleu ont usé à mainte reprise de gaz lacrymogènes pour les disperser et c’est à ce niveau que s’en suivra une paralysie totale des activités commerciales au cœur de la ville créée par les mouvements des manifestants qui couraient dans tous les sens.
Les deux camps ont été séparés enfin, un conduit à la mairie et l’autre poussé vers le siège de la MONUSCO et cela dans une brutalité totale.
Il nous est jusqu’ici impossible de dresser le bilan de ces incidents dans toutes les parties, mais le calme est revenu vite dans la ville.
Jean Claude Ngalamulume Bakamubia depuis Kananga.