Réuni le vendredi 30 août 2024, à leur siège à Kinshasa, le Comité national du Syndicat des enseignants du Congo, SYECO, élargi aux provinciaux et membres effectifs a pris des décisions importantes.
En effet, après avoir passé en revue les différents points débattus au cour des assises de la Commission paritaire de Bibwa ayant suscité plusieurs réactions, les enseignants Membres du SYECO présent à la réunion du Comité national du 26 août avaient exigé au Gouvernement le paiement d’un barème salarial respectant la tention salariale de 0 à 10, soit 1.500.000 FCFC, dont un délai de 8 jours ouvrables à été accordé.
Par ailleurs, à l’expiration de ce délai, les enseignants Membres du SYECO et les personnels de l’éducation ont constaté avec amertume que le. Gouvernement n’a réservé aucune suite favorable à cette exigence.
Ces derniers constatent en outre ce qu’il qualifie de la mauvaise foi manifeste de la part du Gouvernement à ne accéder aux revendications des enseignants notamment :
L’octroi d’un salaire minimum de 500$ soit 1.500.000 FC respectant le panier de la ménagère, la mécanisation des enseignants Nouvelles Unités et les non payés, sans mettre de côté la retraite honorable des enseignants en interne tout comme en externe par la CNSSAP.
Le payement de plus de 17 mois de prime d’encadrement des agents des services centraux ainsi que la prime spécifique d’itinérance dûe aux inspecteurs sans oublir la supression des zones salariales.
Bref, la SYECO réclame la revalorisation de la profession enseignanteenseignante.
Pour la non concrétisation par le gouvernement, de ses promesses faites lors de la commission paritaire notamment celle concernant le paiement voir même celle de payer un montant de 50.000 FC avant la rentrée scolaire, les enseignants Membres du SYECO ont décidé la non reprise du chemin de l’école le 2 septembre prochain.
Toutefois, le SYECO dit rester ouvert au dialogue avec le gouvernement.