Au cours d’une Conférence débat à l’université de Kinshasa, ce samedi 24 juin par invitation des étudiants de la faculté des sciences politiques, cette rencontre scientifique a tourné autour de la réflexion sur la classe politique congolaise.
En effet, devant un auditoire diversifié, le chercheur et professeur Patrick Onoya a analysé l’évolution et l’applicabilité de la classe politique congolaise sur la gestion de la chose publique. Après moulte réflexion avec ces étudiants passionnés de la politique et futures cadres de l’État, ils ont résulté que la production politique congolaise est insuffisante à leur niveau compte tenu de différents points forts relevés.
« La production politique congolaise est insuffisante à leur niveau, à plusieurs titres ;le clivage, le clientélisme, le tribalisme… », a-t-il déclaré.
Pour remédier à ces points faibles, le professeur Onoya a proposé quelques pistes de solutions entre autre l’existence d’un contrat social entre dirigeants et dirigés et la révision de la loi portant organisation et fonctionnement des partis politiques pour mieux structurer la classe politique ainsi que lui favoriser un épanouissement garantissant le bien être du peuple.
« Il est important qu’ils puissent être de plus en plus exigeant envers les acteurs politiques pour les obliger à pouvoir augmenter le niveau de prestations politiques et cette augmentation pourrait passer par l’existence d’un contrat social entre dirigeants et dirigés qui créerait ce devoir de redevabilité, mais aussi pour que le pouvoir puisse aller de l’avant pour ne pas abrutir la population, nous avons suggéré au VPM de l’intérieur, la révision de la loi 04/002 du 15 mars 2024 portant organisation et fonctionnement du parti politique et de faire en sorte que l’épanouissement du parti politique à travers les différentes écoles du parti, une obligation où il glisserait même des brigades des inspecteurs pour vérifier si réellement les partis jouent leur rôle d’épanouissement de leurs membres parce que nous sommes à la veille des élections, il est très important que la culture politique puisse évoluer, car cela est un gage de développement », a-t-il ajouté
« La classe politique a échoué simplement parce qu’elle n’a pas pu avoir la culture agricole, le projet un hectare pour un étudiant vise entre autre à développer la culture agricole chez l’étudiant, mais aussi celle de l’entrepreneuriat et celle de l’investissement et nous pensons qu’un étudiant qui a développé la culture agricole, une fois qu’il se retrouve dans la classe politique, il ne va voter une d’agriculture à 2% mais bientôt, il y aura une conférence d’engagement dans les prochains jours et nous souhaitons à ce que vous puissiez participer activement afin de ne pas laisser les questions de la famine des Congolais aux étrangers.parceque celui qui laisse son ventre à autrui vend sa souveraineté et celle des Congolais constitués de l’agriculture, des questions d’alimentation doivent revenir aux congolais et avec nous et vous ici à l’université de Kinshasa à travers le projet un hectare pour un étudiant. », a conclu le professeur Patrick Onoya.
La rédaction