Des sources proches de la police nationale congolaise, l’on apprend que plusieurs hauts responsables de la maison militaire du chef de l’état sont aux arrêts depuis la découverte macabre du monnayage des grades et fonctions dans l’ordonnance signée dernièrement par le chef de l’état au sein de la police nationale congolaise.
On apprend aussi que, sur instruction du Chef de l’état , une commission vient d’être mise en place par le Ministre de l’intérieur Peter Kazadi pour revisiter la compromettante mise en place.
Pour l’instant, toute permutation ou remise et reprise est suspendue jusqu’à nouvel ordre. Les mêmes sources confirment que le chef de l’état est très fâché d’avoir été conduit en erreur par ses proches collaborateurs.
Il faut rappeler que c’est l’ancien numéro un de la police nationale congolaise Dieudonné Amuli qui avait déposé une plainte pour contester les nominations présentées au président de la République. Plusieurs autres hauts gradés de la Police s’étonnent que certains moins gradés et sans aucune expérience puissent être élevés à des hautes fonctions:
» certains ne savent ni lire, ni écrire« , confie l’une de nos sources.
Cette situation a plongé tout ce corps dans un climat de frustration sans précédent. L’on apprend aussi qu’ayant compris que le chef de l’état était au courant de cette désinvolture, certains responsables de la maison militaire ont préféré faire porter le chapeau à certains officiers supérieurs de la police qui ont pris part à l’élaboration du document final:
» pour se laver de cette aventure, ils ont sacrifié certains officiers de la police qui n’ont pas reçu des maisons, parcelles et autres avantages pour faire passer des personnes sans qualités« , martèle l’un des officiers supérieurs.
Certains officiers supérieurs de la même police nationale congolaise n’ayant pas encore l’âge de la retraite et très compétents étaient surpris par leur envoi à la retraite.
Dossier à suivre !