Après plusieurs doléances reçu de la part des apprenants et responsables des établissements d’enseignement concentrés aux alentours de la station ma campagne , l’ong ymae a effectué une descente ce mardi 28 février 2023 pour s’enquérir de la situation sur place.

Il s’agit en effet de l’état de la route Benseke qui ne permet pas aux apprenants d’accéder à leur milieu d’apprentissage et cela à tout les niveaux.

C’est dans cet optique que, tenant compte du contexte actuel, la structure youth men action for éducation YMAE a lancé un cri de détresse à toute personne de bonne volonté pour venir au secours de ces établissements d’enseignement supérieur et universitaires qui éprouvent des sérieuses difficultés d’accès causée par l’état catastrophique de la route Benseke en attendant l’intervention étatique.

« Nous sommes là sur base de beaucoup de doléances que nous avons reçus et nous avons constaté les difficultés auxquelles les apprenants de ce milieu sont confrontées .Nous savons que l’état est ce qu’il est parfois il y a des réalités sur la chaîne de dépenses, nous savons aussi que peut-être le contexte actuel avec la guerre impose parfois certaines disciplines de trésorerie qui peuvent d’une manière ou d’une autre impacter sur l’efficacité de l’intervention étatique c’est pourquoi ymae vient lancer un cri d’alarme surtout aux personnes de bonne volonté en attendant que l’état congolais intervienne, nefisque pour aider la pratiquabilité tant soit peu pour permettre à ces établissements de fonctionner normalement» ,a fait entendre Serge Bondedi ,secrétaire général de l’ONG Ymae.

Par ailleurs les responsables des écoles et instituts concentrés dans ce milieu s’inquiètent de l’impact de la dégradation de cette route sur la formation car ne permettant pas l’accès, les apprenants sont contraints de louper les deux premières heures de cours.

Une étudiante rencontrée sur place a souligné un impact négatif de la route Benseke sur sa formation.

« l’impact de cette route est négative parce que déjà lorsqu’on veut se rendre à l’institut, on rencontre trop de difficultés vu les embouteillages que ça crée et cela nous empêche d’arriver à temps d’ailleurs j’ai dû rater l’interrogation juste à cause du retard occasionné par cette route», a expliqué Christelle mitonga ,étudiante à ISG.

Signalons que cette dégradation de la route Benseke date de quelques mois déjà et fait obstacle au système éducationnel dans ce coin de la capitale.

Sharonne Tshiabu