Alors que l’accalmie totale a caractérisé la ville de Kananga le dernier trimestre de l’an 2021 dernier,le début de 2022 s’annonce périlleux pour les habitants du chef-lieu du Kasaï Central.Les femmes et filles sont les victimes majeures de cette barbarie.
L’organisation non gouvernementale dénommée Femme main dans la main pour le développement intégral (FMMDI) qui fustige la reprise de cette insécurité physique,a recensé plusieurs cas de cambriolage des maisons à Kananga dans la nuit du mercredi 05 au jeudi 06 janvier 2022.
Dans une déclaration rendue public ce jeudi dont une copie est parvenue à Infoslive.cd,la directrice-pays de FMMDI, Nathalie Kambala Luse, évoque les cas des deux familles qui ont été visitées par les bandits à Ndesha et Katoka le même jour et dont les femmes ont été violées .
« Selon les témoins dans la commune de Latina, deux femmes mariées ont été collectivement violées par ces hors-la-loi. A Ndesha, une autre a été collectivement violée par trois personnes tandis que son mari et ses filles ont été copieusement tabassé puis mortellement poignardés. Ces victimes se trouvent dans un état très critique ont été acheminés vers les structures sanitaires pour les soins appropriés » explique-t-elle.
Tout en s’insurgeant contre ces pratiques, elle regrette les hommes a mains armées opèrent pendant le séjour du Président Félix Tshisekedi à Kananga. Nathalie Kambala émet son vœu de voir les auteurs de répondre de leurs actes et exhorte tout de même les animateurs des services habileté à se mettre au travail pour identifier ces malfrats qui ternissent l’image de la femme centre kasaïenne.
Ainsi, elle invite les autorités politico administratives, policières et militaires à prendre des mesures nécessaires pour la sécurité des personnes et leurs biens.
Vu l’ampleur de la situation des violences sexuelles, Nathalie Kambala mobilise ses pairs à se tenir prêtes pour des actions incessamment.
« Les femmes, nous devons nous mobiliser comme un seul pour défendre notre cause. Nous ne pouvons nous laisser intimider par les ennemis qui n’opèrent que la nuit… »
Jean Claude Ngalamulume Bakamubia