Le mouvement citoyen la Lutte pour le changement (Lucha), section Nord-Kivu, a lancé Vendredi 24 Juillet, la campagne intitulée « Silence on nous tue », afin de faire une alerte au niveau international, national sur la situation sécuritaire dans la partie Est du pays.
Dans une interview accordée à notre rédaction ce samedi 25 juillet 2020, DePaul Bakulu, un des militants de la Lucha, a expliqué la raison d’être de cette campagne.
« Notre alerte consiste à faire une évaluation journalière des massacres effectués sans que les médias n’en parlent, le nombre des gens kidnappés, violés,… L’objectif c’est d’alerter les autorités compétentes afin de prendre en compte nos revendications mais aussi qu’ils soient responsables vis-à-vis de la population.
Également, nous voudrions éclaircir l’opinion publique qu’il n’y a pas une précision en terme des jours de campagne parce que la situation sécuritaire au Congo est trop compliquée. Normalement, la campagne devrait prendre fin le jour que les massacres cesseront en RDC.
L’idée seconde de cette campagne est aussi de révéler ce que cette fameuse pandémie de la covid-19 nous cache. Les médias ne peuvent que chanter jour et nuit les gens décédés suite à cette pendémie et d’ebola mais ne nous disent pas combien des gens meurent suite aux balles réelles », a-t-il déclaré.
Francisco Akilimali depuis Goma