Le gouverneur de la province du Kasaï a, dans un arrêté signé le samedi 12 septembre dernier, fixé les prix des taxes des produits agricoles dont le maïs à 625000 francs congolais contrairement à 125000 fc que payaient les commerçants il y a une semaine.
Mardi dernier à Kananga, le président du comité d’évacuateurs et acheteurs des produits agricoles (CEPA), au Kasaï Central, est sorti de son silence suite aux cris d’alarmes de ses pairs au sujet de la hausse de la taxe de transfert des produits agricoles dans la province sœur du Kasaï. Georges Mylène rappelle qu’au début de l’année, cette taxe se payait à 190.000fc bien avant la décision du Chef de l’État d’alléger les conditions de vie des concitoyens .
» Nous sommes entrain de nous demander au cours d’une même année, même s’il faut réaliser des performances budgétaires, il y a deux jours, le gouverneur de la province du Kasaï a remis la taxe à 625000 Francs congolais », s’est indigné cet opérateur.
Cependant, il invite toutes les parties à privilégier le dialogue afin de juguler cette crise. Mukenge Muamba appelle également les politiques à prendre à bras le corps les intérêts du peuple au détriment de leurs querelles
« Il n’y a pas longtemps, nous étions victimes des pertes de marchandises à Bakuakenge à cause des confilts de limite. Nos dépôts ont été brûlés . C’est pourquoi nous demandons l’organisation d’un dialogue franc entre les deux provinces. Nous commerçants, devrons être associés, nous avons des plaintes. Nous devons
savoir réellement quel montant les contribuables doivent savoir. C’est scandaleux, les autorités se réveillent le matin et prennent des décisions sans nous associer. Nous sentons qu’il y a un problème entre les autorités mais ils doivent se dépasser pour épargner notre province de la crise alimentaire », a lâché cet opérateur économique.
Pour lui, la solution c’est l’indépendance économique de la province du Kasaï Central. La province doit cultiver ses maïs pour ne pas à tout moment dépendre du Kasaï. Nous, nous cultivons déjà, d’ici 2025 avec l’accompagnement, le Kasaï Central sera indépendant. Les autorités doivent définir la meilleure politique agricole pour la réussite totale de cette lutte », a-t-il conclu.
Depuis Kananga, Jean Claude Ngalamulume wa Bakamubia.