Après avoir participé au forum de Kinshasha du 25-26 août derniers, auquel ont pris part les leaders d’opinions du Kasaï afin de rétablir la paix dans la région, le gouverneur intérimaire de la province du Kasaï Central, est rentré à Kananga, chef-lieu de la province.
Devant la presse locale, Ambroise Kamukuny a annoncé pour bientôt, la fin des querelles entre les communautés qui se disputent les terres, grâce à la tenue de la conférence sur la paix et la réconciliation qui sera organisée à Kananga incessamment.
« Pour ce qui concernent la situation à nos frontières avec nos frères, il faut que la population se calme parceque bientôt nous aurons une délégation de plus de cent personnes en provenance de Kinshasa et l’autre qui vient de Tshikapa et c’est dans notre ville que va se tenir une grande conférence sur la paix », laissé entendre l’autorité provinciale.
Le numéro 1 du Kasaï Central a révélé que les enquêtes menées il y a plus d’une année par les organisateurs du forum kinois, ont conclu que les auteurs de violences dans la région sont majoritairement les jeunes chômeurs et délinquants, raison pour laquelle, il entend œuvrer pour la création de beaucoup d’emplois au profit des jeunes désœuvrés et pense renforcer l’autorité de l’État et surtout l’accoupler à la gestion du pouvoir coutumier.
Ambroise Kamukuny joue également au calme quant aux troubles de Dibaya au village de Tshimpanga et Lembalemba à Kabeya Kamuanga. Il invite pour ce faire les leaders d’opinions à la retenue .
« Il y a déjà des troupes sur place pour essayer d’imposer la paix dans ce coin, nous en avons déjà parlé avec la hiérarchie et les dispositions sont entrain d’être prises. Ce que nous pouvons recommander à la population, c’est d’être calme. Les leaders d’opinions ne doivent pas être des alarmistres pour alerter les gens sans justification, il faut qu’ils soient positifs », a-t-il soutenu.
Selon le canevas ramené par l’autorité, bien avant la dite conference, une délégation composée d’experts de l’Institut Géographique va déscendee sur le terrain pour examiner les limites.
Rappelons que les actes de vandalisme de Bakuakenge avaient causé la mort de 11 personnes, une centaine de maisons incendiées et plusieurs dégâts matériels.
Depuis Kananga, Jean Claude Ngalamulume wa Bakamubia.