Daniel Ngoy Mulunda est condamné à 3 ans de prison ferme. Arrêté le 18 janvier à Lubumbashi et puis jugé un jour après pour incitation à la haine tribale, après près d’une semaine d’audiences interrompues, le verdict dans cette affaire est finalement tombée le mardi 26 janvier dans la soirée à la prison de Kasapa.
D’après une source judiciaire sur place, cette peine pourrait être revue à la hausse (5 ans ou plus) ce mercredi par le tribunal lors de la fixation définitive de la sentence après le réquisitoire du ministère public.
La justice qui l’a condamné à 3 ans de prison ferme fait savoir que l’acte posé par l’ancien président de la CENI met
gravement en cause la sécurité tant intérieure qu’extérieure de l’Etat.
Durant toute l’audience du mardi , l’accusé n’a dit mot. Il a été silencieux du début à la fin, situation qui avait placé le tribunal en difficulté.
Pour contourner cette équation, les juges ont fait projeter les vidéos enregistrées le samedi 16 janvier devant ses fidèles, lors d’une cérémonie à la cathédrale John-Wesley, à Lubumbashi. Durant ce culte à l’occasion de la célèbre du 20e anniversaire de l’assassinat de Laurent Désiré Kabila, le drapeau de l’Etat indépendant du Katanga était également brandis par ses fidèles pendant qu’il menaçait de sécessionner le Katanga.
Des éléments sonores ont été aussi balancés pour prouver la culpabilité de l’ancien patron de la CENI.
Infoslive/Case info