Le Collectif d’Actions de la Société Civile( CASC) , une plateforme regroupant en son sein les organisations formelles de la société civile, les mouvements citoyens ainsi que des personnalités, observe avec une inquiétude profonde la situation confuse au sein du Cadre de Concertation Nationale de la Société Civile( CCNSC ),où deux comités se réclament une légitimité eu égard aux résolutions de leur forum national organisé en novembre 2019 au Pullman hôtel.
Cette situation qui met en opposition deux camps, censés militer pour l’intérêt général et
surtout de la sauvegarde des acquis d’une société civile longtemps considérée, à raison,
comme l’antichambre de la société politique ou pire encore comme la caisse de résonance
des intérêts souvent égoïstes des politiques, a le triste mérite de ternir davantage l’image de
la société civile congolaise et saper par ce fait toutes les énormes efforts consentis pour mettre
en place ce cadre de concertation nationale de la société civile, regrette CASC.
Pour la coordination de casc, le risque d’une scission au sein du CCNSC est énorme et les différentes sorties de chaque
camp, relayées par la presse et les médias sociaux durcissent encore le climat au point de
rendre tout consensus impossible et faire basculer vers des horizons sombres et
malheureusement irréversibles.
» Nous n’en sommes pas encore là et la possibilité de
concilier les vues est encore possible, sachant que chaque camp est conscient des enjeux et
surtout de la responsabilité historique que cette situation aurait sur la société civile congolaise
si aucun d’eux ne privilégie l’intérêt commun » , note Casc.
Le Casc est pret à jouer une médiation ou offrir des bons offices en vue de trouver une solution à la crise.
Le collectif d’actions de la société civile se dévoue pour cette tâche et
encourage les autres structures sociales à se prêter aux mêmes exercices afin de sauver la
maison du CCNSC et la nation en sortira grandie.
Animé par un sentiment de paix et conciliation, le CASC appelle les deux parties à privilégier le dialogue, la paix et le respect des
engagements en vue d’une alternance harmonisée.
Il exhorte les deux parties a laissé la raison prendre le déçu sur les émotions et les
ambitions personnelles.
Les deux parties sont priés à accepter la médiation des bons offices proposé par le
CASC et d’autres structures non membres .
Casc appelle les partenaires à suspendre les financements du cadre jusqu’à l’harmonisation
et compromis entre les deux comités.
Il exhorte les structures nationales suffisamment représentatives non-membres du
CCNSC de s’unir pour une facilitation en vue de la sortie de la crise.
Kerima