Les trois syndicats affiliés à l’Iternationale de l’Education, à savoir la Fédération Nationale des Enseignants et Educateurs sociaux du Congo, FENECO/UNTC, le Syndicat des Enseignants du Congo, SYECO et la Confédération Syndicale du Congo, CSC-Enseignement, ont célébré le vendredi 04 octobre 2024, la Journée Mondiale des enseignants sous le thème : « Valoriser les voix des enseignants : vers un nouveau contrat social pour l’éducation ».
A cette occasion, les responsables de ces trois grands syndicats les plus représentatifs du Ministère de l’Education nationale dont Augustin TUMBA NZUJI de la FENECO/UNTC, Cecile TSHIYOMBO du SYECO et Valery NSUMPI de la CSC-Enseignement, recommandent l’organisation des élections syndicales dans le secteur de l’éducation et plias particulièrement au Ministère de l’Education Nationale en vue de permettre aux syndicats majoritaires de porter dans toute légitimité les voix des enseignants dans le dialogue avec l’employeur/Gouvernement.
« Le Gouvernement en général et le Ministère de l’Education Nationale en particulier doit considérer que la valeur de l’enseignant réside dans la voix qu’il a donnée à son représentant. Et, depuis l’avènement du pluralisme syndical, la première fois d’organiser les élections dans ce secteur remonte en c’est en 2013. C’est pourquoi nous continuerons d’exiger de nouvelles élections syndicales; mais dans l’entretemps, les syndicats élus doivent continuer à porter la voix des enseignants parce que ce sont eux qui portent la légitimité » a souligné augustin NTUMBA NZUJI Secrétaire Général de la FENECO/UNTC.
Pour Madame Cécile TSHIYOMBO Secrétaire Général du SYECO, il faut tendre vers u’ contrat social, et pour y parvenir, le gouvernement doit augmenter le budget alloué à l’éducation pour assurer un bon traitement des enseignants.
Cette activité qui a réuni plus de deux cents (200) personnes a été présidée par le Directeur de Cabinet de la Ministre d’Etat et Ministre de l’Education Nationale et Nouvelle Citoyenneté, quelques hauts cadres représentants les autres ministres du secteur de l’éducation et quelques services de l’ administration centrale sans oublier quelques ONG et journalistes du secteur de l’éducation dilués dans l’amas de plusieurs enseignants et personnel de soutien à l’éducation présents