Agir sans boussole c’est aller nulle part. Quelques soient la frénéticité des ovations que l’on reçoit de la part de ceux qui ne connaissaient rien des objectifs assigné et de l’intensité des vacarmes que l’on aperçoit ça et là.
En effet, l’enseignement en République Démocratique du Congo a un but précis dont celui d’aboutir à la croissance économique. Donc, à préparer le lit à l’essor économique qui passe par l’industrialiation et l’integration du pays à l’économie mondiale. Et cela, atteindre d’ici 2030, le cap des Pays émergents.
C’est pour cette raison qu’en 2016 et bien avant, la stratégie sectorielle de l’éducation et de la formation a été élaboré et adopté par tous les partenaires éducatifs.
Pour ce, des multiples actions à faire pour atteindre ce but avaient été préconisées, identifiées et programmer. Il s’agissait notamment : généralisation du préscolaire, réforme de l’éducation de base, réforme de l’anglais, réorganisation de L’enseignement technique et formation professionnelle, le LMD, etc. Le tout, dans une suite logique, liées entre elles de manière coordonnée avec des résultats et but précis qui concourent au renforcement du capital Humain qui est l’un des facteurs du cycle économique.
Malheureusement, le constat sur terrain est tout autre. Certes, il y a des actions ça et là. Nous apprécions certe et accompagnons, parfois, celles qui sont positives. Mais globalement parlant, il y a lieu de se demander si elles sont faites d
Pour quelle finalité ?
On a intérêt à s’inqueter dès lors que tout se fait comme l’Orchestre Mbelekete-jazz. Pour dire, on ne saura pas se positionner suivant les différents agendas sur lesquels nous devons nous mesurer notre avancement ou régression du but ultime.
Raison pour laquelle, à l’occasion du 30 avril, Exhortons les uns et les autres à mesurer l’épineuse responsabilité de réorganiser les choses et d’arrêter le voyage sans boussole. Nous devons soutenir des actions avec des buts précis.
Toutefois, il existe autant des questions basique pour interpellé la responsabilité de chacun de nous afin de nous aider à nous situer dans quelle échelle de valeur sommes nous ?
- Quelle est la place aujourd’hui des comptables Congolais dans la plupart des grandes sociétés du Monde comparativement aux Indiens ?
- Quelle est la place des mécaniciens Congolais dans la génération des voitures électriques ?
- Quel est le comportement des Ingénieurs Congolais dans les avancées Urbanistiques actuels ?
En résumé, la Gouvernance éducative en RDC nous éloigne du port de destination. Lrs choses sont plutôt faites à l’image d’une simple randonnée ou balade plutôt que d’un voyage.