Je viens de lire quelque part que
« Tshisekedi a annoncé par ailleurs une autre rencontre avec le président angolais en début de semaine prochaine, sur la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC.
« Si tout va bien, mardi prochain, je serais reçu à Luanda pour le rencontrer, notre champion en matière de paix désigné officiellement par l’Union Africaine comme médiateur dans cette guerre injuste imposée par notre voisin ».
J’ai beaucoup écrit ces derniers temps au sujet de la pertinente question que je me pose, celle de savoir si, à cette allure, Félix Tshisekedi ne se retrouve pas complètement isolé et, pire, enfermé dans le carcan condescendant de ses parrains euro-américains, à l’instar du Président rwandais Habyarimana assassiné en pleines négociations impossibles où les décisions se prennent sous influences, et donc sacrifié sur l’autel d’une paix complètement illusoire.
Par contre, à la différence de l’ancien chef de l’État rwandais qui n’avait pas d’autre alternative stratégique à l’époque, le Président de la République démocratique du Congo a suffisamment montré les limites de sa crédulité en optant pour une solution trop risquée pour le Congo et pour lui-même, au lieu de suivre héroïquement mon conseil de changer de paradigme au niveau du partenariat géostratégique, qui s’avère être la meilleure et unique solution pour la survie du Congo et de son pauvre tant génocidé, ainsi que pour l’intégrité du territoire national.
Persévérer dans l’illusion de résoudre le problème du Congo en comptant sur le même partenaire géostratégique qui l’a créé et entretenu pendant plus de 30 ans, s’avère être aujourd’hui, pour le chef de l’État, une posture hideusement fatale qui ne vise qu’à tout sacrifier sur l’autel de son pouvoir.
Les conséquences de pareille vision propre à tout ramener à la conservation du pouvoir, s’annoncent extrêmement dangereuses pour le pauvre Peuple congolais, le Président Félix Tshisekedi en particulier.
Il faut arrêter illico ce train de la mort.
J’ai toujours alerté.