« L’enseignement de l’éveil scientifique, expériences in Vivo », tel est le thème retenu pour un atelier prévu du 2 au 3 février 2024 au complexe scolaire Cardinal Malula, situé dans la commune de Limete. Une matière qui pose de problèmes aux enseignants qui ne donnent que des théories sans concrétisation par manque de formation et d’informations.
Cette formation est patronnée par le Service National de Formation du personnel de l’enseignement maternel, en collaboration avec l’Organisation Mondiale pour l’Education Préscolaire en République Démocratique du Congo, OMEP-RDC et l’Agence pour la Promotion de l’Enseignement, APE, à l’intention des opérateurs pédagogiques du préscolaire.
L’annonce a été faite par le président de l’OMEP-RDC, Otto Michel lors d’un entretien accordé à la Info Nesw, ce vendredi 26 janvier 2024.
Cette formation d’une série de formations continues a pour objectif d’outiller suffisamment ces opérateurs pédagogiques du préscolaire afin de leur permettre d’assurer efficacement la formation, le contrôle et la transmission des connaissances acquises aux touts petits, mais aussi revaloriser l’image des formateurs en vue d’une meilleure prise de conscience dans leur manières de former.
Pour Michel Otto, la priorité pour cette formation est accordée aux inspecteurs, formateurs et gestionnaires des centres de formation, des chefs d’établissements. Les instituteurs et institutrices, gestionnaires des classes préscolaires peuvent également prendre part à cette formation spéciale co-animée par le Professeur Fréderic Charles, spécialisé dans l’enseignement des sciences aux universités de France et OTTO Michel, Inspecteur principal-Adjoint au SERNAFOR maternel. Il est également Codonateur national de l’APE.
Il rappelle qu’un formateur est une personne ayant des compétences requises et des connaissances à partager aux autres pairs. « Tout formateur doit savoir lire, écrire et parler afin d’être apte à se tenir en face des apprenants » ajoute le président de l’OMEP-RDC.
Inspecteur de son état et l’un de formateur à ces assises, Michel Otto a aussi tiré l’attention sur le fait que la RDC ne possède, à ce jour, aucune école de formation pour formateurs pédagogiques du niveau préscolaire et de la petite enfance. Ce qui reste une urgence pour le ministère de l’EPST.
Pour cet expert dans la petite enfance, il y a nécessité de trouver des pistes de solutions pour palier à la situation précaire des formateurs pédagogiques dans la petite enfance au niveau du sous-secteur.
Cela passera, préconise-t-il, par la mobilisation des différentes ressources mises à profit et la priorisation de question concernant la petite enfance.
Il sied de signaler qu’en RDC, l’offre d’éducation préscolaire est fournie à travers trois types de structures. Il s’agit des écoles maternelles, les classes pré-primaires (CPP) et les espaces communautaire d’éveil (ECE).
En 2019/20, le pays comptait 8 250 établissements préscolaires accueillant 602 526 enfants avec un taux d’accès de 6%. Les enseignants qualifiés au préscolaire sont estimés à 12 %.