Alors que le dossier qui doit les départager attend le prononcé du Conseil d’État, des commissaires nationaux de la CNDH (Commission nationale des droits de l’homme), des frondeurs qui plongent encore dans l’usurpation, ont empêché la séance de travail cette institution citoyenne congolaise et une délégation de l’Union africaine (UA) prévue hier mardi 03 octobre 2023.
C’est le président de la CNDH, Paul Nsapu, qui devait recevoir cette délégation de l’UA, qui est à Kinshasa dans le cadre de sa mission de suivi de la campagne de lutte contre le mariage d’enfants en RDC. Une séance de travail qui ne s’était pas tenue, parce que ces commissaires frondeurs ont voulu récupérer l’activité et l’organiser à leur manière. Ce qui a fait que la rencontre entre Paul Nsapu et cette délégation de l’UA n’ait plus lieu.
Quatre commissaires, accompagnés d’un groupe de jeunes non autrement identifiés, ont provoqué des incidents. Ils ont cassé et vandalisé la salle où devait se tenir la dite séance de travail, dans l’intention d’empêcher cette réunion.
C’est dans ce cadre que la CNDH-RDC a condamné, dans son communiqué de presse n°014/CNDH//PRES/PNM/SP/01/2023, du 03 octobre, signé par son président, les actes d’agression verbale et tentative d’agression physique dont a été victime Paul Nsapu ainsi que le chef de protocole de cette institution.
C’est grâce à l’intervention de la Police nationale congolaise (PNC), commise à la garde et au renforcement de l’équipe, ce groupe des malfrats a été maîtrisé et deux d’entre eux ont été appréhendés et conduits au poste de la police (UPI-HP) pour être déférés devant la justice en procédure de flagrance.
Selon certaines indiscrétions, ces commissaires frondeurs seraient instrumentalisés par un membre du Gouvernement central qui a dans ses attributions la justice, qui tente d’empêcher le Conseil d’État de rendre son arrêt concernant la requête en référée liberté introduite par le président de la CNDH, Paul Nsapu.