Ce mardi 22 août, le collectif des avocats du Président de la Dynamique Progressiste de l’Opposition a été présents au Parquet général de Kinshasa/Gombe suite à une plainte déposée contre constant Mutamba.
Le leader de DYPRO est accusée de rébellion, injures publiques et corruption des jeunes. Cette action judiciaire est initiée par Fabrice Kikukama Bonyoma, activiste des droits de l’homme. « Vu la gravité des faits », le plaignant réclame que monsieur Mutamba soit jugé en procédure de flagrance.
“ Nous craignons rien, c’est un citoyen et s’il serait à kinshasa, il allait être au parquet… ”, a déclaré Me.Mawete l’un des avocats de Constant Mutamba.
« En effet, en date du 12 août 2023, monsieur Mutamba a tenu un meeting au terrain Assossa, dans la Commune de Kasa-Vubu, au cours duquel, il a déclaré, sans preuve, que le pays est gouverné par un groupe d’individus qui détournent au quotidien les fonds de l’État sans que la justice les inquiète. Il a ajouté que la justice congolaise est infestée par la corruption à outrance, qui la rend complice de ces détournements qui constituent, selon lui, la principale cause de la faillite de l’État congolais », lit-on dans cette plainte.
Le plaignant en rajoute une couche en ces termes : « D’où, il a appelé les jeunes à se révolter et à se rebeller contre les institutions légalement établies, à travers son slogan Rupture, qu’il a qualifié de révolution pacifique. Il a appelé les jeunes des familles modestes à s’en prendre physiquement aux dignitaires issus des familles riches qui, selon lui, gèrent le pays depuis 1960 ».
Rappelons que, les griefs mis à sa charge sont la « corruption de la jeunesse, la rébellion contre les institutions, les injures publiques et les faux bruits ».
Benji Mutombo