Dans le but d’avoir l’idée Claire et nette sur les différents problèmes qui minent les groupes vulnérables dans la ville province de Kinshasa, la Commissaire Nationale de la Commission Nationale des Droits de l’Homme à travers la commissaire, Coordonnatrice de la Sous-commission permanente en charge des droits de personnes vivant avec handicap, VIH/SIDA et autres groupes vulnérables, la révérende NGONGO FURAH a entreprise une tournée dans les différents états majors de toutes ces catégories des personnes vulnérables.
L’objectif de cette tournée était d’entrer en contact avec tous ceux qui font partie de la thématique sous sa coordination en vue de comprendre leurs problèmes, découvrir leurs desiderata leur parler de la CNDH et de la sous-commission qui chargée de traiter leurs problèmes au sein de la CNDH.
Il s’agissait en outre de leur faire savoir qu’ils ont des droits. Ils doivent connaître leurs droits et savoir que si ceux-ci sont violés par l’Etat ou ses démembrements, ils peuvent compter sur la CNDH en apportant leurs plaintes afin que la CNDH agisse pour qu’ils puissent recouvrer leurs droits violés » a précisé la révérende Véronique NGONGO FURAH.
Commençant par le Ministère délégué des personnes vivants avec handicap et autres vulnérables, la commissaire de la CNDH s’est rendu au carrefour des jeunes ou elle a eu des échanges avec les responsables des associations des personnes vivant avec handicap, les personnes vivant avec Albinisme. D’autres moments forts de sa tournée sont les rencontres qu’elle a eu avec la fédération Congolaise des personnes vivants avec Handicap(FECOPHA), la visite chez les représentants des peuples autochtones ainsi qu’à l’association VOIR AVEC LE COEUR des personnes mal voyantes.
Cette première étape de sa tournée a eu comme point de chute, les hommes de Viellards de kintambo et de Kabinda.A l’issu de cette tournée, la commissaire de la CNDH a fait plusieurs Constats. Pour les personnes vivant avec handicap. Faciliter leur accès dans les bâtiments publics en mettant les ascenseurs et en construisant des rampes. Pour les personnes mal entendant. Chercher à ce que le langage des sourds soit enseigné partout. Ces personnes ont des problèmes pour expliquer leurs maladies par exemple devant les médecins qui ne comprennent pas leur langage. Parfois l’interprète ne rend pas fidèlement ce qu’elles disent. Ou parfois pour des secrets intimes difficiles de se devoiler devant un interprète Les aveugles se disent discriminés en ce qui concerne le travail. Alors que beaucoup ont pu étudier peu se retrouvent. Ils plaident pour un mécanisme d’intégration, par quota. Les peuples autochtones demandent la même chose avec les personnes mal voyantes et les autres personnes vivant avec handicap.
Le constat sur terrain pour les home de vieillards, il n’y a pas une politique pour ravitailler les homes en nourriture, en médicaments, en produits de nettoyage d’une manière régulière. Les homes ne vivent que des dons des privés alors qu’ils dépendent de l’Etat. C’est aussi une opportunité de lancer un appel à toutes les personnes de bonne volonté et à nos partenaires d’appuyer ces tournées car apres Kinshasa, nous comptons aller dans les provinces de la RDC et cela demande beaucoup de moyens. Nous ne pouvons pas terminer sans remercier le Président de la CNDH Excellence Paul Nsampu qui n’a menagé aucun effort pour nous soutenir dans cette première phase de nos tournées.
CELLCOMM/CNDH