Vint-quatre heure seulement après la publication de la déclaration de l’intersyndicale de l’EPST appelant les enseignants à un arrêt immédiat du travail pour le non respect par le gouvernement de la République de ses engagements, il a était une surprise désagréable pour les enseignants et leurs syndicats les plus populaires notamment le SYECO, le SYNECAT et le SNES, de suivre à travers les médias et réseaux sociaux, un autre communiqué lu par le porte-parole ai de l’intersyndicale de l’EPST, Monsieur Godefroid MATONDO, suspendant la décision de l’arrêt du travail qui était une décision prise à l’unanimité par tout les syndicats membres de l’intersyndicale de L’EPST.
» Comment peut-on lever une grève qui n’a même pas encore débuté après 24h » S’interroge Madame Cécile TSHIYOMBO secrétaire général du Syndicat des enseignants du Congo(SYECO).
En effet, parmi les raisons avancées par le porte-parole ai de l’intersyndicale de L’EPST pour suspendre la grève, il parle des avancées significatives de la part du gouvernement. Cependant le numéro un du SYECO soutient que pour parler des avancées significatives, il faut se tenir autour d’une table avec les décideurs. Selon elle, toutes les décisions prises à Mbuela Lodge ne sont pas respectées par le gouvernement.
« C’est écoeurant de voir ce qui se réclament syndicalistes vendre les droits des enseignants contre deux millions cinq-cent franc Congolais » s’exclame Cécile TSHIYOMBO.
L’intersyndicale n’est pas un syndicat, lâche la secrétaire général du SYECO qui menace de faire chemin seul.
Il faut noter que les trois syndicats réunis ce dimanche 21 mai, ont dans une déclaration faite devant la presse désapprouvé la déclaration de l’intersyndicale de l’EPST et ont invité le gouvernement de la République à respecter ses engagements.
Ces derniers se réservent en outre le droit de rompre les contacts avec L’intersyndicale.