Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Delly Sesanga et Matata Ponyo exigent l’audit du fichier électoral par un cabinet international réputé. Dans un communiqué conjoint rendu public ce lundi 15 mai, ces opposants obligent la publication des nombres réels des enrôlés bureau par bureau.
« Dans ce cadre, le fichier électoral étant un élément essentiel du processus électoral, il doit être le plus fiable possible. La garantie de sa fiabilité exige sa vérification, son contrôle et son audit par une organisation dont l’expertise en la matière et l’indépendance sont avérées afin de rassurer le peuple et toutes les parties prenantes », ont affirmé Katumbi, Fayulu, Sesanga et Matata.
Ces opposants au régime Tshisekedi relèvent le manque de transparence de la CENI autour de certaines questions.
« (…) A n’en point douter, ces deux communications sont une preuve supplémentaire du déni de transparence du processus électoral dans lequel sont engagés les responsables de la CENI en vue d’exécuter le plan de fraude massive savamment orchestré en faveur de M. Félix Tshisekedi », ont-ils déclaré.
Ils rappellent que « le processus électoral appartient au peuple congolais et concerne toutes les parties prenantes aux élections. Il est inacceptable que la CENI s’en attribue le monopole ».
« Comme institution d’appui à la démocratie, elle a pour mission d’aider les Congolais à choisir, en toute liberté, leurs dirigeants dans un système transparent qui rassure toutes les parties prenantes. Elle doit mener à bien et en toute régularité, les activités nécessaires à l’organisation d’élections crédibles, gage de la paix et de la cohésion nationale. Elle est donc tenue d’être impartiale et d’impliquer tous les acteurs concernés, ceux des partis politiques et de la société civile », ont-ils fait savoir.
La rédaction