Un contingent de l’armée angolaise est attendu dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), pour sécuriser les zones de cantonnement des rebelles du M23 et protéger les membres du mécanisme ad hoc de vérification.
« Dans le cadre des décisions prises par les différents Mini-sommet et sur le processus de paix et sécurité en République démocratique du Congo, conformément à leurs responsabilités de médiateur dans le cadre du processus de Luanda et après consultation des autorités de la République démocratique du Congo. La République d’Angola enverra une unité du contingent de soutien aux opérations de maintien de la paix des forces armées angolaises « , note un communiqué du gouvernement angolais.
La source souligne que ladite unité a pour objectif premier de sécuriser les zones de cantonnement des éléments du M23 et de protéger les membres du mécanisme ad hoc de vérification.
La République d’Angola a pris l’initiative d’informer les dirigeants de la région de cette consultation, dans le cadre de la coordination entre les processus de Luanda et de Nairobi, ainsi que l’ONU, l’Union africaine et la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEAC) », précise encore la note d’information du gouvernement angolais.
Le Rwanda et ses supplétifs du M23 ne cessent de mener des attaques dans le Nord-Kivu et de commettre des incidents , en violation des résolutions du mini-sommet de Luanda (Angola).
La semaine dernière, un communiqué signé par le porte-parole du gouverneur militaire du Nord-Kivu, le lieutenant colonel Guillaume Ndjike, a dénoncé leurs attaques, en violation du cessez-le-feu prévu le 7 mars 2023 par les Chefs d’Etat à Luanda.
Il s’agit notamment des attaques des positions des FARDC à Karuba, sur les axes Kibirizi- Rwindi et Mabenga-Rwindi ainsi que sur des campements de la mission onusienne.
Pour l’armée congolaise, cette énième attaque contre les militaires de la paix est une preuve de violation du cessez-le-feu que recommandent les rencontres de Luanda et Nairobi.
La rédaction