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Fixation des frais des évaluations scolaires : YMAE ONG déplore la fixation en devise étrangère

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Les frais de participation aux évaluations scolaires déjà connu dans la province du Sud-kivu après publication de l’arrêté du gouverneur provincial, portant fixation des frais de participation à l’examen d’État, au jury national de cycle professionnel; à l’examen national de fin d’études primaires et au test national de sélection et d’orientation scolaire et professionnelle.

Ces frais sont fixés en monnaie étrangère de la manière suivante :

  • 12 USD par élève pour le tenasosp
  • 26 USD par élève pour les épreuves hors session de l’exetat ,
  • 16,5 USD par élève pour les épreuves de la session ordinaire soit 42,5 USD pour tous.

À cet effet, la structure young men action for éducation YMAE se dit mécontent , à travers une note circulaire, de la fixation de ces frais en devise étrangère qui , selon lui viole l’article 170 de la constitution ainsi que les directives 2022-2023 sur les frais scolaires.

« la fixation ou la perception des ces frais de scolarité même ceux relatifs aux évaluations en devise étrangère viole la constitution de la RDC en son article 170 qui stipule: le franc congolais est l’unité monétaire de la République démocratique du Congo, il a le pouvoir libératoire sur tout le territoire national et aussi les directives 2022-2023 sur les frais scolaires reprises au point III.4 à savoir: les frais scolaires sont obligatoirement fixés et payés en franc congolais,en une seule tranche ou par échelonnement » , a fait savoir Serge Bondeli , SG de Ymae ong.

En outre, ymae ong souligne que cette fixation en devise étrangère accentue les discriminations et les inégalités dans l’éducation des apprenants.

« les restrictions faites à l’encontre des élèves candidats en difficulté de paiement suivant les dispositions de l’article 4 dudit arrêté constituent et instaurent, en toute solennité par ailleurs des barrières qui ont pour conséquences éventuelles, accentuer les discriminations et les inégalités étant donné que celui-ci exclu catégoriquement les groupes vulnérables de l’éducation qui pourtant, devraient, conformément aux dispositions des articles 33 et 34 de la loi-cadre de l’enseignement, bénéficier des dispositions pratiques de la part du gouvernement provincial», a-t-il souligné.

Pour ce faire, Ymae ONG sollicite de la part du gouverneur provincial,la révision dudit arrêté qui, d’après lui ne prend pas en compte les principes spécifiques propres au droit de l’éducation.

Sharonne Tshiabu

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