Les militants et les sympathisants du Congrès national Congolais (CNC) parti cher au ministre national en charge d’urbanisme et habitat, Pius Muabilu, ont vu leur bureau de la ville de Kananga au Kasaï Central, être cambriolé en cette fin de semaine soit la deuxième fois dans l’espace d’un mois.
Les malfrats ont emporté des documents sensibles, selon les responsables de ce parti qui soupçonnent des sentinelles commises à la garde de ce lundi situé en diagonale de l’ACFR à la hauteur de l’hygiène publique.
Selon le conseiller juridique de CNC/Kasaï Central, André Mputu, un groupe électrogène, des chaises plastiques, des meubles,des fiches, des cartes des membres et une nappe ont été emballés pour une destination inconnue par ces hommes non autrement identifiés dans la nuit de vendredi à ce samedi 18 février 2023.
Les grilles de protection qui avaient été défoncées ont déjà été réparées mais les débris des portes en bois sont encore visibles au sol. Les bureaux des différents départements du parti dont l’un en face de l’autre ont été cambriolés au même moment.
Premier à constater les dégâts, le Président Interféderal de CNC Kasaï Central, Benjamin Bambi Tshitamunyi, déplore des pertes. « Ils ont pris un ordinateur portatif et les imprimantes qu’ils ont emporté avec eux, tout comme son chargeur il n’y a pas un mois. Nous n’avons pas compris comment ce groupe électrogène a été déplacé et délibérément emporté», a-t-il décrit.
Le conseiller juridique de CNC, Me André Mputu est aussi choqué : « Il y a des gens qui sont entrés par effraction dans nos bureaux qui ont emporté plusieurs biens de valeur avec quelques documents. Nous sommes un peu indignés de ce climat d’insécurité dans lequel l’on nous oblige de travailler. ».
Les deux ONG qui ont fait appel à la police et à un huissier de justice pour des besoins d’enquête affirment avoir quelques indices. « il n’y a pas des traces laissées dans la salle et sur les portes, chose qui indique clairement qu’il s’agit de complicité de vol. Ce qui nous laisse penser que ce sont nos camarades qui sont entrés par effraction dans no, c’est la légèreté avec laquelle ils ont géré le premier vol», a dénoncé M. André Mputu, avocat au barreau du Kasaï Central.
Ces derniers jours les deux organisations avaient dénoncé le braquage d’un célèbre restaurant de l’Azda, ayant impliqué plusieurs agents et responsables de la police.
Incapables de remédier à cette situation, les autorités locales demandent aux services compétents de mener une enquête sérieuse pour rétablir les responsabilités.
Après la réunion d’urgence convoquée par Benjamin Bambi Tshitamunyi, les cadres et membres ont décidé de faire arrêter les trois (3) sentinelles . Toutes sont aux arrêts à la police nationale congolaise (PNC).
Par ailleurs, Benjamin Bambi Tshitamunyi exhorté les membres du CNC, à ne pas baisser plutôt mobiliser les uns et les autres, en prélude des élections de 2023 par l’enrôlement massif.
JC