Le gouverneur militaire de l’Ituri le Lt Général Johnny Luboya N’kashama a inspecté à la prison centrale de Bunia les installations de l’unité médicale d’intervention rapide (UMIR) attachée à cet établissement pénitentiaire, pour palper les réalités sur l’évolution de la campagne de prise en charge médico -chirurgicale de 2.334 détenus par la 113 ème Cie médicale d’intervention rapide des FARDC.
S’adressant aux pensionnaires de la prison centrale de Bunia, le chef de l’exécutif provincial militaire de l’Ituri, le Lt général Johnny Luboya N’kashama s’est exprimé en ces termes : » J’ai eu l’information qu’il y avait beaucoup de cas des maladies, nous avons en tant que FARDC, dépêché directement une unité d’intervention rapide, pour soigner tous les cas.C’est pourquoi je suis passé aujourd’hui pour l’inspection. C’est une unité qui s’occupe non seulement des militaires sur les théâtres des opérations, mais aussi de la population. Elle va être projetée aussi à Mambasa aux sites de déplacés, partout où le besoin se fera sentir, elle sera là », a fait savoir l’autorité provinciale.
C’est depuis le 10 décembre dernier que cette campagne de l’UMIR a répondu au besoin médical de 104 prisonniers sur 243 consultations, 15 autres ont subi l’opération sur plus de 40 attendus.
Par la même occasion, les forces armées royales du contingent marocain au sein de la MONUSCO ont doté cette unité d’un lot important de médicaments constitués essentiellement des antibiotiques, des liquides de perfusion de chirurgie et autres pour renforcer la capacité, s’est réjoui le Capitaine Médecin, Patrick Kalukitwa, Commandant de la 113eme Cie de l’UMIR -Fardc.
L’unité médicale d’intervention rapide (UMIR) est une branche du corps de santé militaire qui vise à appuyer les unités FARDC sur le champ de bataille pendant les opérations, et elle s’étend aussi aux populations civiles en cas de guerre, et dispose de deux salles d’opérations, une équipe d’assainissement, un quartier de consultation à savoir d’hospitalisation et de laboratoire, précise -t-on.
Jonas Mukonkole
