La société civile du Peuple déclare avoir inventorié au moins 124 têtes d’érosions pour la seule Commune de Lukonga.
Le point focal de cette plateforme de la société civile à Lukonga, Alphonse Kabisekele l’a dit jeudi lors d’une interview exclusive accordée à votre média.
D’après lui, les habitants de cette partie ont saisi les autorités qui sont restées aux abonnés absents et craignent avec cette allure si aucune mesure de prévention n’est prise, au cours de cette saison pluvieuse, la situation risque de s’empirer davantage.
Cependant, il a déploré les constructions anarchiques à la base de la prolifération des érosions.
» Nous avions réuni récemment plusieurs acteurs du développement pour discuter sur les défis de développement de notre commune. Il a été identifié plus de 124 érosions. Ces érosions nécessitent des grands travaux
S’il faut ajouter les constructions qui pullulent un peu partout, sans respect de normes urbanistiques, la commune est exposée à l’affaissement du sol
Au cas où aucune mesure responsable d’urbanisation de cette commune n’est prise, l’on ne pourrait pas parler de Lukonga d’ici à 20 années avenir, prévient Alphonse Kabisekele, le Responsable local du Réseau Indépendant d’anti-corruption (RIAC) .
“ Ces sont ces autorités qui ont vendu ces terrains aux paisibles et aujourd’hui elles disent que les constructions anarchiques sont à la base des érosions. C’est pas logique mais nous decpuraheons notre population de cette pratique. Qu’on viabilise ces lotissements et puis on leur donne aux gens avec une bonne politique urbanistique. En faisant cela, on arrêtera la prolifération des érosions” , souligne-t-il, rappelant que ce n’est pas en se lamentant sans rien faire que l’on changera la situation comme par une baguette magique.
Les habitants victimes de ces catastrophes naturelles aux quartiers Mabondo, Lumumba et Dikongayi, ont sollicité jeudi, l’implication des autorités provinciales afin que soient endiguer les avancées de plusieurs têtes d’érosion qui menacent les localités Basangile, Bena Kankonde, Zaïre et la voie ferrée.
Tout récemment, le bourgmestre de Lukonga avait rendu public son rapport dans lequel il a répertorié plus de 150 têtes d’érosions menaçant de rayer cette municipalité de la carte de la ville de Kananga.
“Si rien n’est fait présentement, nous n’aurons que nos yeux pour en compter d’autres et déplorer la perte des infrastructures”, avait-t-il alerté. Pour rappel, lors des dernières pluies à Kananga, la commune de Lukonga était la plus touchée. Plusieurs maisons ont été emportées faute d’une bonne canalisation d’eaux et de remblayage des érosions. Des dizaines de maisons d’habitation ont été englouties à l’instar de celles de Nganza et Katoka .