Il s’est tenu du 14 au 16 novembre 2022 au Tachkent, Ouzbékistan
La Conférence mondiale sur l’éducation et la protection de la petite enfance.
Cette dernière est une réunion
intergouvernementaleorganisée par l’UNESCO avec pour objectif, réaffirmer le droit de tous les jeunes enfants
à des soins et une éducation de qualité de la naissance à l’âge de 8 ans, et à inciter les États membres à
renouveler leur engagement et à investir en faveur de la cible 4.2 des objectifs de développement
durable (ODD), qui consiste, « d’ici à 2030, à faire en sorte que toutes les filles et tous les garçons aient
accès à des activités de développement, à des soins de la petite enfance et à une éducation préscolaire
de qualité qui les préparent à suivre un enseignement primaire ».
La République Démocratique du Congo est représentée à ces assises par Monsieur Michel OTTO, Coordonnateur National de l’Agence pour la promotion de l’enseignement, APE, inspecteur et expert de la petite enfance.
Cette conférence vise aussi mettre à profit des résultats obtenus
depuis des décennies qui se sont écoulées depuis l’introduction, dans la Déclaration mondiale sur l’Éducation pour
tous (Déclaration de Jomtien), de ce message simple mais puissant : « l’apprentissage commence à la
naissance ». Comme indiqué dans la Convention relative aux droits de l’enfant (1989), les jeunes
enfants ont le droit non seulement de survivre, mais aussi de s’épanouir et de développer pleinement
leur potentiel.
C’est dans cet esprit que la communauté internationale réunie au Forum mondial sur
l’éducation (Dakar, 2000) s’est engagée à « développer et améliorer sous tous leurs aspects la
protection et l’éducation de la petite enfance, et notamment des enfants les plus vulnérables et
défavorisés ».
L’ODD 4 – Éducation 2030 a constitué le premier engagement mondial en faveur de l’éducation et de la
protection de la petite enfance (EPPE) en dehors de la communauté éducative.
Il faut signaler que la République Démocratique du Congo s’est lancée depuis un certain temps dans la réforme du secteur éducatif et particulièrement le préscolaire (enseignement maternel).
Cette réforme s’est traduite par la mise en place d’un programme approprié pour l’enseignement maternel, du module des formateurs pour l’éducation parentale pour le développement intégré de l’enfant.
Cependant il est à noter que plusieurs défis demeurent dans ce secteur qui semble être le plus oublié pour ne pas dire négligé.
Il s’agit entre autres de la construction des infrastructures appropriées ainsi que la formation des éducateurs et éducatrices qualifiés.
Benoît MUDIAYI