Ouverture ce lundi 14 novembre 2022 au cercle Elaïs de Kinshasa d’un séminaire de formation à l’intention des cadres du Ministère de l’enseignement Primaire, secondaire et techniques.
Organisé par l’UNESCO avec l’appui du Bureau International de l’Éducation, BIE, cette formation vise le
renforcement des capacités des spécialistes et responsables du Ministère, notamment à travers la mise en œuvre du Pack de ressources de l’UNESCO-BIE, en vue de leur autonomisation dans le domaine de l’approche curriculaire. Elle vise en outre, le renforcement les capacités des spécialistes et responsables du Ministère selon leurs besoin et suivant les modules relatif au dialogue politique et formulation des politiques, changement du Curricula, ma conception du curricula, la gestion et gouvernance du système éducatif, d’élaboration des manuels scolaires et matériels d’enseignement et d’apprentissage, TIC et digital ainsi que l’évaluation du curricula et des élèves

Selon le Guyaume korogo Directeur chef de service du programme scolaire, ça fait plus de 30 ans qu’il n’ya pas eu une formation sur le développement du curricula.
Ce dernier est une matière réservée au ministère de l’éducation nationale. C’est tout un programme de développement d’une société qui vise à orienter les futures cadres du pays dans les différents domaines.
Pour Florence SEREYO, experte du Bureau International de l’Éducation basé à Genève en Suisse, le Curricula est un conteneur qui contient plusieurs choses, il donne l’orientation, le contenu, l’approche pédagogique, la méthodologie.
5 jours d’atelier soit du 14 au 19 novembre vont permettre de donner l’approche général, mais elle durera 6 mois.
L’objectif est de mettre à la disposition du Ministère des cadres professionnels capables de réimaginer
Le Curricula est plus vaste que le programme éducatif qui n’est qu’un élément de ce dernier.
On y trouve par exemple le profil d’entrer ou de sorti de l’apprenant, le référentiel des compétences de l’apprenant, les indications sur les évaluations et beaucoup d’autres éléments qui complètent le programme éducatif
En effet, Dans le cadre de son mandat renouvelé, adopté par le Conseil exécutif de l’UNESCO lors de sa 209ème session (209 EX/12), il est demandé à l’UNESCO-BIE d’apporter les appuis techniques nécessaires aux Etats membres pour l’amélioration de la qualité de l’éducation pour la transformation des curricula.
C’est dans ce contexte que l’UNESCO-BIE assistera le Ministère de l’Education du pays dans leur souhait de disposer de personnes plus qualifiées évoluant dans un cadre structurel adéquat à partir d’un Curricula conçu comme :
• La traduction dans le domaine scolaire d’un projet de société, d’orientations de politique éducative ;
• La définition de références théoriques (notamment en matière d’approches pédagogiques), d’ambitions en termes d’apprentissages, et d’une architecture générale pour les enseignements ; des références dont découlent ensuite, par discipline et par niveau, les programmes d’enseignement ;
• Systémique (c’est-à-dire voyant en lui une partie essentielle d’un ensemble de composantes solidaires entre elles) et holistique, (c’est-à-dire embrassant les différents ordres et niveaux d’enseignement comme un tout articulé et cohérent) ;
• Une vision universelle de l’éducation et un curriculum endogène, c’est-à-dire un curriculum et des programmes d’enseignement qui répondent aux défis du développement endogène, la qualité de l’éducation et les effets transformateurs
• Source de l’atteinte de l’objectif 4 de l’Agenda 2030 pour le Développement Durable et les cibles qui en découlent pour l’éducation ;
• La traduction des résolutions du Sommet de New York sur la Transformation de l’Education.
• Un cadre d’orientation qui introduit des innovations structurelles et pédagogiques en vue d’intégrer les autres ordres d’enseignement (hybride) et à travers une approche genre et inclusion sociale