Scandant des chants, les jeunes hommes et femmes estimés à plus de 3000 au Nord-Kivu se sont dit prêts à faire partie des Forces armées de la République démocratique du Congo ( FARDC) pour faire face à l’insécurité dans cette partie du pays.
Une jeune femme motive sa décision d’intégrer l’armée par le fait que le Rwanda sème la désolation en RDC depuis plusieurs temps. « J’ai accepté de faire partie de l’armée parce que le Rwanda a beaucoup joué avec notre pays. C’est dans l’optique que nous les femmes avons décidé de défendre la nation », a-t-elle expliqué.
Face à ces jeunes ce lundi 7 novembre, le sous-chef d’État major des FARDC chargé des opérations et renseignements, le général major Shiko, les a appelés à l’amour de la patrie.
« Si à chaque fois que vous allez commencer à vous souvenir de l’amour que vous avez pour votre pays, la trahison ne trouvera pas une place dans vos pensées. Cet amour commencera à vous motiver à travailler pour votre patrie jusqu’à verser vos sangs », a-t-il exhorté.
Ces jeunes volontaires vont bientôt se rendre au centre de formation militaire avant leur retour au Nord-Kivu pour lutter contre l’insécurité qui sévit depuis plusieurs décennies maintenant. Dans son adresse à la nation la semaine dernière, le président de la république avait appelé les jeunes à une adhésion massive au sein de l’armée. bien avant, plus de huit cents ont répondu à cet appel le week-end dernier.
Jusqu’à ce jour, l’on compte plus de quatre mois depuis que la cité de Bunagana, située au Nord-Kivu est sous contrôle des terroristes du Mouvement du 23 mars ( M23). Entre temps, les négociations ont repris entre Kinshasa et Kigali pour rétablir la paix dans cette partie du pays.
La rédaction