La société civile du Nord-Kivu, vient d’alerter ce samedi 29 Octobre 2022, sur la présence du célèbre Général John Numbi, très recherché par la justice militaire congolaise dans le rang des terroristes M23 actifs depuis près de 6 mois au Nord-Kivu, dans le territoire de Rutshuru.

Selon cette structure qui cite les sources militaires, le général John Numbi, ex-patron de la police nationale congolaise, serait même à Kigali, avant d’atteindre Bunagana, où il se reposerait aux côtés d’autres combattants recherchés par la justice militaire congolaise.

«Pour ce qui concerne de la présence du concours du général recherché par la justice, monsieur John Numbi, nous nous sommes la population, nos sources nous ont rassuré en disant qu’il etait même à Kigali, et nous avons dit aue pour le moment il peut être à Bunagana, avec d’autres bandits recherchés par la justice congolaise» a déclaré John Balingene, leprésident de la société civile au Nord-Kivu.

La société civile, confirme par ailleurs la prise de Kiwanja, par des terroristes après un repli stratégique des militaires des forces armées congolaises (FARDC), dans la matinée. Pour l’instant di-t-il, les terroristes circulent en électron libre dans cette cité sur la route Butembo-Goma.

«C’est depuis le 26 Septembre que la route Rutshuru-Goma est interrompue, il y a eu des affrontements, les FARDC, combattait et se sont biens comporter sur les lignes des fronts, mais les terroristes M23, avec leurs alliés étant expérimenté dans le guérilla, ont tenté de déstabiliser les militaires (….). Aujourd’hui très tôt le matin, ils étaient dans l’axe Pela, (….),les coups de balles ont commencé aux environs de 4heures aux environs de Kiwanja et Rutshuru, les militaires étaient encore là, dans la cité et présentement on me dit qu’ils ont fait ub replit stratégique (…..). Je crois, ils n’ont pas encore baissé et vont toujours combattre, pour l’instant se sont des terroristes du M23 , qui font des navettes dans la cité de Rutshuru et Kiwanja. (…)» ajoute la société civile.

Depuis le matin, plusieurs habitants des cités de Kiwanja et Rutshuru, se sont déplacés pour des zones supposées sécurisées, par crainte des représailles, informent plusieurs sources locales. 

La rédaction