Dans un document ce mardi 25 octobre, l’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ) déplore l’exécution qu’elle qualifie discriminatoire de la part du gouvernement provincial de Kinshasa de la décision relative à la démolition des lotissements sauvages bien répertoriés et identifiés.
Cette structure juge surprenant que la baie de Ngaliema et PNMLS envahis par certains dignitaires du régime ou leurs suppôts soient soustraits à la démolition alors que les lotissements occupés par les citoyens aux sites du cimetière de Kinsuka et Socopao sont démolis.
A cette fin, ACAJ estime que cette situation renforce l’idée qu’il existe le Congo des forts non astreints au respect de la loi et des faibles soumis à la rigueur de la même loi.
« Par cette action délibérément orientée vers les précaires, la ville de Kinshasa renforce l’idée que les décisions sont soit classées dans les tiroirs soit mal exécutées au gré de certains intérêts égoïstes », peut-on lire dans ce document.
Et d’ajouter « Une telle situation ne peut qu’éloigner le peuple des gouvernants et éroder durablement la solidarité nécessaire devant exister entre les différentes composantes de la société congolaise ».
Récemment, le gouverneur Gentiny Ngobila a annoncé la démolition des maisons construites sur le site du cimetière de Kinsuka dans la commune de Mont – Ngafula. Par la même occasion, il avait menacé d’arrêter ceux qui oseraient réclamer l’indemnisation après cette opération.
La rédaction