Lors de sa prise de parole au sommet Investir en Afrique du Financial Times ce mardi 18 octobre à Londres, le président de la République Félix Tshisekedi a appelé les investisseurs du monde entier à investir plus en République démocratique du Congo.
Dans un monde de préservation de l’écosystème, alors que la RDC est le premier producteur mondial de cobalt (70% de la production mondiale), avec une réserve de plus de 25 millions de tonnes, le président Tshisekedi invite les industries de fabrication des batteries, à investir d’abord sur le continent, « construire une usine de batteries coûte 117 millions aux USA, 112 millions en Chine, 65 millions en Pologne et seulement 39 millions en RDC, soit 3 fois moins qu’aux USA et 2 fois moins qu’en Pologne », a-t-il expliqué dans son discours.
« La RDC ne sera pas en reste », promet le président Tshisekedi. Car « des avancées ont été faites notamment dans le climat des affaires », estimet-il , « afin de créer un environnement propice aux investissements congolais et internationaux ».
Le chef de l’Etat a également cité « l’instabilité politique et le climat des affaires, laissant ainsi la place aux hommes d’affaires à la réputation sulfureuse et aux puissances telles que le Rwanda qui appuie le M23 en RDC dans le silence parfois complice des pays et des médias internationaux. Ce qui contribue à ce que l’Afrique ne soit perçue que comme un continent à problème », poursuit-il.
A cet effet, Félix Tshisekedi a appelé de nouveau la communauté internationale à cesser son silence assourdissant face à ce drame.
Dans sa conclusion, le président Tshisekedi a rappelé qu’il y a « un nouveau paradigme qui fait que l’Afrique est prête à jouer son rôle, l’Afrique et la RDC vous attendent », dit-il.
Et de souligner que « la RDC a aussi besoin de développement et nos ressources peuvent nous aider à y arriver sans que cela ne signifie que nous allons mettre pour cela la planète en danger », martèle-t-il.
Répondant à la question sur l’exploitation de blocs pétroliers dans les ères protégeant l’environnement, Félix a insisté sur le développement de son pays.
« J’ai écouté en cela les remarques de John Kerry, mais nous avons le droit de mettre en valeur nos ressources pour le développement de notre peuple », conclut-il.
La rédaction