« L’avenir de l’éducation et du travail dans l’ombre des crises » est le thème du deuxième symposium international sur l’éducation qui se déroule depuis ce matin à Istanbul en Turquie.
Organisé par le syndicat turc de l’éducation dénommé EGITIM-BIR-SEN, ce symposium a débuté par la cérémonie d’ouverture et discours protocolaires avant d’aborder la partie du premier panel sur « L’avenir de l’éducation dans l’ombre des crises ».

À ce stade, après les exposés de haut niveau, le Secrétaire Général de la FENECO/UNTC, Augustin TUMBA NZUJI, a pris la parole pour stigmatiser les spécificités des conséquences de la crise à la Covid-19 qui, selon lui n’avait vraiment d’impact négatif en RDC qu’à cause des mesures de prévention qui ont consisté en la fermeture des écoles. Cette crise, a-t-il poursuivi, n’avait pas autant d’effets que le carnage à l’est de la République Démocratique du Congo et les autres maladies dont la malaria.
Avec la crise à l’est du pays, beaucoup d’écoles sont fermées, des élèves sont forcés d’abandonner des écoles pour servir d’abris pour les réfugiés, d’autres encore sont détruits par les terroristes appuyés par certains pays voisins.
« Il est inconcevable que le pays est en guerre et on lui refuse d’acheter des armes pour chasser les ennemis du territoire national et donc, pour sécuriser les écoles, s’est-il écrié ! »
Et de poursuivre : « Il serait utile, au travers ce forum, que des recommandations fortes soient formulées contre ceux qui tuent l’éducation et que l’on détermine le type de coopération à mener ensemble pour nous soutenir mutuellement en tenant compte de ceux qui ont le plus besoin de la solidarité de tous en vue de protéger l’éducation »
Les réalisations sont nombreuses, mais les objectifs restent toujours non atteints
Il sied de signaler que 51 pays sont représentés à cette activité dont la RDC, le Cameroun, la Guinée, le Mali, l’Irak, la Palestine, le Liban, la Côte d’Ivoire, le Kenya, le Bénin, le Burkina Faso, la Gambie, (…).
La rédaction