C’est ce lundi 15 août courant que L’ONG Femmes des Médias pour la Justice au Congo (FMJC) a procédé au lancement officiel de la Campagne de sensibilisation des populations congolaises pour l’usage accru des Foyers Améliorés (FA) et Gazs de Pétrole Liquéfié (GPL), grâce au financement du Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD). La cérémonie a eu lieu au cours d’une conférence de presse dans la salle de conférence de l’église catholique Sacré-Cœur, à Kinshasa/Gombe,
Il était question lors de ces assises de dévoiler à l’opinion les principaux objectifs de cette campagne à l’instar d’instauration en République Démocratique du Congo, de la culture d’utilisation au sein des ménages des réchauds à gaz et des brasiers communément appelé « Mbambola économique ».
À cette occasion, Madame Kenneth ENIM AMPI, Coordonnatrice Nationale de Femmes des Médias pour la Justice au Congo a réagie en dévoilant au public que cette campagne vise à atteindre d’ici fin 2023, plus ou moins sept millions des ménages congolais qui, ces derniers seront sensibilisés pour usage régulier des Foyers Améliorés (Mbambola économique) et le réchaud à gaz comme mode de cuisson propre.
« Afin de réduire les dépenses de ménage dans chaque famille, nous avons innové en optant pour le bois-énergie, qui va parvenir à épargner les revenus dans chaque foyer et par ricochet, réduire le déboisement excessif », a-t-elle conclu.
Par ailleurs, la campagne qui vient d’être lancée, se déroulera jusqu’au 31 décembre 2023, immédiatement dans les villes de Kinshasa, Lubumbashi, Goma, Bukavu et Kisangani, qui sont choisies comme villes pilotes.
En outre, pour atteindre ces objectifs, cette organisation non gouvernementale rassure que la communication est un aspect très important pour lequel le programme entend mettre un accent particulier.
En effet, une stratégie et un plan de communication ont été élaborés. Cette stratégie et ce plan de communication et développent des idées innovantes qui visent à informer les publics cibles sur les avantages d’utiliser les énergies de cuisson propre pour le changement de comportement et l’adoption de ces technologies, afin de lutter contre la déforestation.
À savoir, la République Démocratique du Congo présente une grande dépendance à la biomasse comme énergie de cuisson, plus de 93% du bilan énergétique du pays depuis 2015, et peu d’attention a été accordée jusque-là à l’importance de diversifier le pool d’énergie de cuisson. Le bois-énergie devrait être responsable d’environ 58% de la dégradation des forêts et 19% de la déforestation entre 2010 et 2030.
Gédéon Paradis Tshiaba