La cheffe a.i. de la MONUSCO/Bunia, Teohna Williams, a appelé les journalistes de l’Ituri à faire preuve de la vérité dans l’exercice de leur métier afin de gagner la confiance et respect de la population, lors de l’ouverture, jeudi, du séminaire de formation sur la lutte contre la désinformation et les discours de haine, organisé à l’intention des acteurs sociaux, politiques ainsi que les journalistes.
Mme Teohna a, à cet effet, demandé aux acteurs politiques de ne plus utiliser les médias pour lancer des messages de haine, qui incitent leurs militants à la violence, ceci en prélude des prochaines élections prévues en 2023.
Auparavant, le vice-gouverneur de province, le commissaire divisionnaire Benjamin Alonga Bony, a, au nom de l’autorité provinciale, appelé les Ituriens à une acceptation mutuelle de l’autre, avec ses défauts et ses qualités. « Parce que», a-t-il insisté, «personne n’a demandé à Dieu de naître dans telle ou telle autre communauté, c’est la volonté de l’Eternel ».
Pour sa part, le chef de division de l’information de la MONUSCO/Bunia, Jean Toby Okala, a indiqué que les violences pourraient être évitées si chacun de nous essaie d’accepter l’autre non pas comme un ennemi mais comme un adversaire, ajoutant que cette activité touche au plus profond la population de l’Ituri, où il y a des communautés qui ne se parlent pas les unes aux autres.
Cette activité, qui prendra deux jours (du 14 au 15 juillet), a été organisée par la division de l’information de la MONUSCO/Bunia, renseigne-t-on.
Jonas Mukonkole