Alors que l’académie militaire de Kananga n’offre la place pour la formation de l’élite militaire des FARDC (Forces armées de la République démocratique du Congo) que pour 400 étudiants militaires qui proviendront de l’ensemble du pays, 1500 jeunes diplômés d’universités ont pris part au concours d’admission à l’armée, dans les 34 centres retenus à l’échelle nationale.
Cette annonce des agents recruteurs des FARDC indique que, l’accès à l’école des officiers n’est pas l’apanage de tout le monde, plutôt d’une crème intellectuelle distinguée, qui sera aux commandes des troupes de l’armée congolaise dont les hommes de troupe se font aussi recruter.
Ce dimanche 26 juin, c’est la deuxième journée du concours national pour les aspirants à l’école des sous officiers, également pour les officiers espérant monter en grade, de lieutenant vers capitaine et de capitaine vers le major.
Dans la ville de Beni, au Nord-Kivu, au-moins 200 jeunes ont présenté ce concours. La ville de Goma, chef-lieu de cette province a, elle aussi présenté 200 jeunes.
Le général de brigade Ghislain Tshinkobo, commandant de la 34ème région militaire qui a lancé ces épreuves à Goma, a rappelé aux candidats que, les principes de l’armée sont nets et intacts, et ne doivent offrir brèche à des intellectuels avertis pour les postes de commande.
À Beni, c’est le colonel Faustin Ndakala, officier chargé de recrutement dans la partie Est qui a ouvert les males d’items.
Signalons que la proclamation des résultats interviendra près de deux mois après la passation de ce concours. Seuls ceux de candidats ayant satisfaits à ce concours seront sélectionnés pour la formation dans les domaines initialement choisis.
La rédaction