L’accord à l’amiable permettant au pays de récupérer les actifs miniers et pétroliers du groupe Ventora signé entre le gouvernement congolais et l’homme d’affaires israélien, Dan Gertler est jugé bénéfique pour le pays par les organisations de la société civile.
En effet, après avoir pris par au mois d’avril dernier à une table ronde organisée par la Présidence de la République, les organisations formelles de la société civile, des mouvements citoyens et des personnalités ont conviées à leur tour leurs pairs à une séance de restitution organisée le lundi 16 mai 2022 à Kinshasa.
Au cours de leurs exposés qui ont été suivi de débats, ces organisations formelles de la société civile on rassuré à leurs pairs que cet accord est bénéfique pour le pays et mérite une adhésion populaire et l’accompagnement de la communauté.
«Les explications pertinentes de nos panélistes nous ont permis de nous faire une idée sur les enjeux de cet accord et des bénéfices qu’il est destiné à apporter à la nation. Plusieurs éléments de l’accord nous ont été fournis et qui nous permettent de nous faire une idée de la portée bénéfique de cet accord : la Gécamines bénéficiera désormais de l’usine et des gisements de Somidez restitué par le groupe Ventora dont la valeur actuelle est estimée à 3 milliards de dollars américains, selon les experts internationaux », a déclaré JC Ekosa, l’un des activistes qui lisait la déclaration finale.
Au-delà de ça, ces structures citoyennes soutiennent également que cet accord permettra la récupération des actifs pétroliers et miniers détenus par le groupe Ventora, des royalties dans trois entreprises minières dont : Kamoto Cooper Company, METALKOL et Mutanda Mining ainsi que toutes les études réalisées par les experts internationaux qui valorisent lesdits actifs.
De ce fait, elles disent endosser les recommandations faites par les organisations signataires de la déclaration à l’issue de la table ronde organisée par la Présidence de la République.
Néanmoins, elles estiment qu’il serait utile pour la république que les termes de cet accord soient publiés afin de permettre aux Congolais d’en prendre connaissance et de renforcer leur foi en l’avenir radieux du pays.
Somme toute, elles appellent à la mise en place d’un comité de suivi de la gestion des ressources naturelles, qui sera un cadre de concertation permanente entre les décideurs et les acteurs de la société civile pour des questions liées à la gestion des ressources naturelles.
Cette déclaration de soutien de la cohorte de structures de la société civile intervient après celle faite par l’Observatoire de la dépense publique (ODEP) et d’autres structures dissidentes de la synergie « le Congo n’est pas à vendre » (CNPV). Cependant, une autre frange de la société civile reste dubitative à cet accord et continue d’en exiger la publication.
L’accord Ventora a été conclu le 24 février dernier entre le gouvernement congolais et l’homme d’affaires israélien Dan Gertler.