Présent sur tous les fronts pour redorer systématiquement l’image de marque de l’UDPS, son parti, Augustin Kabuya, Secrétaire Général de cette formation politique, a compris mieux que quiconque la hauteur du travail ultime à accomplir pour tonifier les structures de base du parti.

C’est dans ce cadre qu’il a participé ce Samedi, 14 mai, à la réunion extraordinaire convoquée par le bureau du comité directeur national de la ligue des jeunes de l’Udps/Tshisekedi à la permanence de Limete.

C’est un Muana Bute plein d’espoir mais aussi très rigoureux qui s’est adressé dans la soirée aux responsables des fédérations de la ligue des jeunes à la base.

« On m’a dit que la jeunesse de l’UDPS est morte mais là je remarque que vous êtes aussi forts (…) À ceux qui doutent encore, je les assure que notre ligue des jeunes est constituée d’une crème intellectuelle suffisante capable de changer les choses, contrairement aux ragots de certains», révèle Augustin Kabuya.

Le Chef de l’administration du parti présidentiel dit ouvrir une période d’éveil de conscience à l’intention de tous les membres du parti présidentiel.

« La période que nous traversons actuellement dans notre parti est celle de l’éveil de conscience. Nous avons levé l’option de revaloriser les cellules. Tout le monde se réclamant membre de l’UDPS doit se faire identifier dans sa cellule respective pour mettre un terme à la présence des mercenaires parmi nous et à la politique de l’improvisation. Dans cette nouvelle vision, seule les cellules seront habilitées à délivrer les cartes de membre», a-t-il martelé.

Une occasion de plus pour lui de demander à la jeunesse de demeurer soudée et unie derrière le Chef de l’État et de ne surtout pas trahir le combat de l’UDPS à cause des billets verts.

« Je suis au courant des complots qui se mettent en place pour fragiliser notre parti en passant par la corruption de nos jeunes. Nombreux parmi vous seraient même déjà financés par une main noire pour distraire la jeunesse de l’UDPS, afin de trouver les moyens de hisser leurs partis mallettes créés à peine pour avoir l’ampleur sur l’UDPS. Mais, laissez moi vous dire que cela ne passera pas. Celui ou celle qui tombera dans ce piège en allant chercher son propre bonheur pour détruire l’UDPS sera maudit lui et sa famille par le sang de nos martyrs. Nous ne pouvons pas tolérer que les individus viennent torpiller le travail abattu par plusieurs personnes mortes dans le combat pour des intérêts personnels », a prévenu le SG de l’UDPS.

Il considère, en outre, que les démissions des prétendus membres de l’UDPS dans les réseaux s’apparentent au théâtre de chez nous.
« J’ai la nette impression qu’ils ont adhéré à l’UDPS dans les réseaux sociaux, c’est tout à fait normal qu’ils rendent aussi leur démission dans les réseaux sociaux. Car, les responsables de nos cellules n’ont jamais réceptionné une lettre de démission de qui que ce soit, a-t-il indiqué.

Abordant la question économique, le Secrétaire Général de l’UDPS a révélé que pour contourner l’actuelle augmentation des prix de denrées alimentaires, le pouvoir en place a augmenté le pouvoir d’achat des fonctionnaires et agents de l’État. L’augmentation des prix des biens et services est une situation normale. Nulle part dans le secteur économique, il est indiqué que le prix des biens doivent nécessairement demeurés statistiques.

L’autre exploit de l’actuel régime, martèle Augustin Kabuya, c’est l’augmentation sérieuse de la réserve de change qui est passé de 800 millions de dollars américains sous le précédent régime à plus 3 milliards de dollars US sous notre gouvernance.

Augustin Kabuya a également demandé aux jeunes de son parti d’éviter de se substituer aux agents de sécurité ou de l’ordre, car, a-t-il dit, en sa qualité de Commandant Suprême de l’armée et de la Police, le Chef de l’État a ses services de renseignement et ses agents de sécurité. « Si vous voulez devenir policier ou militaire, il faut suivre les normes établies dans notre pays. Nous ne voulons pas des bérets rouges parmi nous», a renchérit le Muana Bute du Chef de l’État.

La rédaction