À l’occasion de la célébration de la journée mondiale du travail le 1er mai, le porte parole de l’ intersyndical national du Congo, Guy Kuku, arappellé
En effet, dans un mémorandum rendu public le dimanche 1er mai par le porte parole de l’intersyndical national du Congo Guy Kuku, on peut lire ce qui suit :
» En ce jour mémorable du 1er mai 2022 ou les travailleurs du monde entier célèbrent la fête du travail, il va de soi que la tradition soit respectée, cela dans un contexte très particulier, à savoir : la pandémie Covid-19 qui a fait et continue à faire des ravages dans les économies, les emplois et les moyens de subsistances de plus vulnérables comme les travailleurs, les fonctionnaires les agents de l’Etat, les militaires à laquelle s’invite la crise de la guerre a l’Ukraine » peut-on lire dans le document
» L’intersyndical national du Congo rappelle au gouvernement à ce sujet, qu’on ne bâtit pas un pays sur base des inégalités, mais plutôt sur base de la solidarité. Il en est de même du sort des policiers et militaires à qui nous exigeons d’assurer la sécurité de nos biens et de nos vies, lorsque nous ne leur accordons pas un traitement honorable, nous les rendons ainsi vulnérables qu’ils ne peuvent à leurs tours nous garantir la sécurité minimale nécessaire «
En outre, l’intersyndical national du Congo dénonce et condamne la complicité dans la chaîne de commandement parmi certains officiers qui se trouvent au front dans l’Est du pays ainsi que ce silence presque acheté ou imposé dans le chef des acteurs politiques congolais et même jusque dans nos propres médias qui devraient plutôt en faire large écho et sensibiliser toute la communauté nationale et internationale.
L’intersyndical dénonce et condamne aussi la duplicité de la communauté internationale qui souffle le chaud et le froid entre Kinshasa, Kigali et Kampala.
« Par ailleurs, en ce qui concerne l’application du Smig, l’intersyndical rappelle au gouvernement que dans un Etat de droit on ne peut pas sélectionner les droits à appliquer et à ne pas appliquer. Les travailleurs constatent qu’alors qu’ils paient les impôts régulièrement à l’État chaque mois celui-ci ne garantit pas leurs droits au travail et ne les protège pas contre les abus excessifs des certains employeurs.
Les travailleurs sont souvent impayés dans les entreprises para-étatiques sans que cela fasse l’objet de poursuites judiciaires ni de l’interpellation de ces mandataires, ni leur révocation.
Par contre, chaque fois que les travailleurs essaient de revendiquer leurs droits d’être payés, ils sont victimes soit de licenciement, soit des suspensions, soit d’arrestations ou des mesures versatoires de la part de leurs bourreaux. Cette politique de deux poids deux mesures doit cesser ou la victime deviennent des agresseurs et les bourreaux agressés juste parceque les mandataires ont l’appui du pouvoir politique » renseigne le document
Aaron Kikadi