Le phénomène milé-milé, n’est rien d’autre que le ticket de 1000FC déformé par la malhonnêteté de receveurs et chauffeurs de bus en cas de difficultés de transport à Kinshasa.

Ce phénomène est observé depuis un bon bout du temps dans les artères de la ville de Kinshasa, précisément dans les lieux, comme victoire, grand marché (zando), gambela, aussi fréquent dans le district de Tshangu pour ne citer que ceux-là.

À l’arrivée à ces endroits généralement vers les après midi, vous écouteriez, les receveurs crier par-ci par-là, « milé-milé », de manière à faire comprendre aux gens qui veulent prendre le transport que le ticket revient à 1000fc, mais pourquoi donc ne pas dire de manière explicite que le coût de transport revient à 1000fc ?

Ce phénomène ne passe pas inaperçu aux yeux de congolais kinois, qui subissent cette expérience au quotidien

 » Si le receveur commence à crier milé-milé il faut vite comprendre que le ticket était à 500fc et par sa malhonnêteté, fait augmenter le prix du transport à 1000fc de manière illégale, en raison de masquer la vigilance des agents contrôleurs de transports, le receveur utilise ce langage pour communiquer cette escroquerie » a, expliqué un kinois.

1000Fc, milé-milé en d’autre terme, est une majoration de prix de ticket de 500FC à 1000FC à dessein par les chauffeurs et receveurs de la ville, ce fait, engendre des conséquences majeures à la société, certains kinois regrettent amèrement l’escroquerie et malhonnêteté de ces derniers, car cette façon de faire fait souffrir la population d’une manière ou d’une autre et demandent aux agents responsables de la route de remettre de l’ordre quant-à cela.

 » L’argent est très difficile dans notre pays, nous qui sortons le matin pour répondre à nos activités de la routine, nous préparons déjà notre transport en fonction de ce que l’Etat a fixé, arriver sur les arrêts et vivre ce changement brusque, perturbe brutalement et tristement nos calculs, mais comme on n’a pas le choix, on se soumet afin de rentrer chez soi malgré. Les autorités compétentes doivent multiplier les efforts en vue d’éteindre ce mal qui devient du jour au lendemain fréquent, l’Etat doit prendre contrôle de cette situation pour arranger, nous le petit peuple » s’est exprimé un passager.

Le phénomène milé-milé tel que présenté, mérite une attention particulière du ministère de la tutelle pour sauver la population de ce fait qui pénalise le petit peuple sans remords.

Meddy Donke.