Dans le cadre de la mise ne oeuvre de la réforme concernant la formation initiale des enseignants en République Démocratique du Congo, le gouvernement de la République avait mis en place une taskforce composée des inspecteurs de l’enseignement, de la direction de la formation ainsi que les experts internationaux recrutés par l’UNESCO pour l’élaboration d’un référentiel professionnel des compétences pour la formation de d’enseignants des six premières années de l’éducation de base.
Cet outil a été soumis à une validation technique au cours d’un atelier organisé le mercredi 20 avril 2022, par l’UNESCO à son siège situé dans la commune de la Gombe.
Ce référentiel a pour fonction, rétablir le profil type de l’enseignant recherché par la société et les standards internationaux ; servir de ligne directrice au de cadre d’élaboration du programme de formation initiale, le repère pour la formation continue et pour la pratique pédagogique ; servir de guide pour exercice de la fonction enseignante et de moyen d’évaluation des apprentissages. Ce référentiel aura aussi pour rôle d’orienter les partenaires techniques et financiers dans l’appui apporté au MINEPST et mettre en oeuvre la politique éducative.
Selon Monsieur Meissa DIOP, spécialiste des programmes de l’éducation à l’UNESCO, le diagnostic posé avait démontré que pour une éducation de qualité, il faut des enseignants bien motivés, mais aussi des enseignants de qualité bien formés.
Le référentiel validé en ce jour s’articule autour de cinq catégories de situation professionnelles emblématiques notamment : les situations relatives à l’enseignement; situations dont le traitement nécessite une approche bilingue ou multilingue de l’enseignement et de l’apprentissage ; situation relative au perfectionnement professionnel de l’enseignant à travers l’auto-formation, formation par les pairs, et la formation continue; situation relative à la collaboration avec sa hiérarchie, ses pairs, ses apprenants et les parents des apprenants.
En effet, un des maux qui ronge le système éducatif de la RDC, c’est la qualité de l’éducation qui est tellement au rabais, ainsi pour Alexis YOKA, Directeur de la DIFORE (Direction de Formation des enseignants et des Bureaux gestionnaires des écoles), pour arriver à relever ce défi, il faut agir sur celui qui forme les futurs enseignants, d’où la réalisation de ce travail selon lui sous le dynamisme du Ministre actuel de l’EPST Tony MWABA KAZADI.
Le référentiel professionnel de compétences qui vient d’être validé, devient ainsi un outil qui permet de guider la profession enseignante pour toute l’Éducation de base en RDC dans ses différentes dimensions.
Benoît MUDIAYI