Le gouverneur militaire de l’Ituri, le Lt général Jonny Luboya Nkashama a échangé avec la délégation des Évêques de l’Eglise du Christ au Congo (ECC), conduite par Mgr, Samuel Lotika président du synode des Évêques pour la grande orientale.
Au sortir de l’audience avec l’autorité provinciale, Mgr Samuel Lotika a déclaré qu’ils sont venus d’abord présenter les civilités à cette dernière et par la même occasion lui remettre officiellement l’invitation pour la cérémonie du sacre de l’un des leurs en l’occurrence Mgr Théodore Katembo Lunkamba qui aura lieu samedi 19 mars prochain à l’espace Epo/ville.
Le prélat protestant a précisé qu’ils ont été émerveillés par l’accueil leur réservé par le chef de l’exécutif provincial militaire, sa courtoisie doublée d’humilité et ses propos témoignant cette volonté manifeste de ramener la paix en Ituri en vue de son développement, a-t-il indiqué.
Mgr Samuel Lotika a adressé un message de paix au peuple de Dieu, l’invitant à venir nombreux assister à cette grande cérémonie pour la gloire de Dieu et recevoir la bénédiction du Seigneur.
» Quand les méchants dominent, les justes prennent la gestion », faisant allusion au changement qu’il a trouvé après une longue absence.
De sa part, un autre prélat protestant venu de Lubumbashi dans l’espace Katanga a rappelé que la guerre n’est pas une situation à souhaiter, faisant allusion à plusieurs guerres qui se sont succédé au Katanga sous le régime Mobutu, notamment la guerre de 6 jours, de 80 jours, Moba 1 et Moba 2, ajoutant que la ville de Bunia s’est transformée comparativement aux années qu’il a vécues pendant sa jeunesse lorsqu’il était encore à l’école secondaire.
A sa descente d’avion, il a été épaté par des constructions modernes qui poussent comme des champignons, avec ce développement rapide de la ville de Bunia, elle est en passe de surpasser la ville de Likasi jadis était classée la troisième ville du pays après Kinshasa et Lubumbashi, concluant ses propos par cette maxime latine : » Veni, vidi » c’est-à-dire-dire je suis venu et j’ai vu.
Jonas Mukonkole