Les paysans habitant le long de l’axe routier N°4 Kisangani-Bafwasende dans la province de la Tshopo se plaignent du manque d’eau potable, de centres de santé et d’écoles dans leurs milieux. Ils ont soumis ces doléances à une délégation de l’Ambassade des Pays-Bas en mission d’évaluation d’activités réalisées par les paysans du 10 au 11 février dernier dans les différents villages
sous l’encadrement technique de TROPENBOS RDC, bénéficiaire d’un appui technique et financier de l’Initiative pour les Forêts d’Afrique centrale (CAFI), dont les Pays-Bas est l’un des bailleurs des fonds.
Dans les différents villages ou les membres de la délégation de l’Ambassade des Pays-Bas se sont arrêtés pour l’évaluation des activités réalisées par TROPENBOS
les paysans ont saisi la balle au bond pour étaler leurs difficultés non seulement dans le cadre de la préservation des forêts mais aussi leur mode de vie. Notamment en ce qui concerne le manque d’eau potable, d’écoles et de centres de santé.
» Il n’y a pas d’école primaire, même le poste de santé à partir de 1960 jusqu’à ce jour. Notre demande est qu’on puisse nous aider pour résoudre nos difficultés », a plaidé un paysan.
Pour sa part, le directeur de TROPENBOS RDC, a révélé que son organisation avait déjà pris contact avec une ONG internationale qui a arraché un projet de forage de puits pour fournir de l’eau potable à ces paysans.
» Les gens de For Water sont venus nous voir et ça a abouti à un projet qu’on a introduit à la Coopération belge et ça été accepté. Et nous sommes en négociation pour signer un accord pour ça. Donc, les gens dans ce secteur-là pourraient avoir des puits d’eau aménagés tout près du village » a expliqué le professeur, Alphonse Maindo, directeur de TROPENBOS RDC.
Pour la chargée des missions de l’Ambassade des Pays-Bas en RDC, Evelyne Boersma, a fait savoir qu’actuellement le financement de son pays ne prend pas en compte d’autres secteurs, en dehors du projet climat. Néanmoins, elle dit pouvoir mener le plaidoyer auprès du gouvernement congolais et d’autres organisations internationales pour voir dans quelle mesure apporter des solutions idoines.
Prince K