Il ressort du rapport mensuel de janvier 2022 de la Nouvelle société civile Congolaise (NSCC) noyau du territoire de Demba au Kasaï Central,des cas de corruption au sein du système judiciaire et le manque de ressources et de capacités des autorités judiciaires contribuent à l’impunité pour les auteurs des violences sexuelles.
» Il y a donc, nécessité de renforcer les efforts que fournissent le gouvernement et la société civile, dans le cadre de la réforme du secteur sécuritaire, notamment à travers la formation des militaires et policiers affectés à Demba. En plus,les bourreaux parviennent à prendre fuite parceque le transfert aux instances attirées cause des problèmes. Les instances n’ont pas des engins de transport et les agents de services de sécurité sont démunis de tout sauf rien », souligne Marcel Masanka, point focal de la NSCC/Demba qui ajoute que les responsables des violations des droits de l’homme soient exclus des services publics notamment forces de défense et de sécurité.
Notons que dans le cadre de sa mission,la Nouvelle Société Civile Congolaise (NSSC) assure une surveillance étroite de la situation des droits de l’homme à travers le territoire de Demba et procède à des analyses des tendances relatives à cette question. Ces dernières sur ces tendances sont régulièrement partagées avec les autorités administratives afin qu’elles mènent des actions nécessaires et traduisent en justice les auteurs des violations des droits de l’homme documentés.
« Au mois de janvier 2022, plus de 15 cas des violations des droits de l’homme ont été commises sur le territoire de Demba. Plus de 21 cas pour les violences sexuelles et 28 cas violences basées sur le genre.Ce qui représente une augmentation excessive d’environs 23% par rapport au mois de décembre. Il s’agit des cas des arrestations arbitraires, atteintes au droit à l’intégrité physique, à la liberté et à la sécurité de la personne,des atteintes à la vie et au droit de propriété perpétrées particulièrement dans les secteurs de Lombelu et Tshibungu ainsi que dans la commune de BenaLeka « lit-on dans ce rapport.
Selon la NSCC,les principaux auteurs des violations des droits de l’homme enregistrés sont les militaires des forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et policiers qui seraient responsables de près de 60% du nombre total de violations des droits de l’homme recencés.
Jean Claude Ngalamulume Bakamubia
