Le collectif des femmes de l’turi a déplore la dégradation de la situation sécuritaire dans cette partie de la RDC. Ceci continue à endeuiller cette province et occasionne plusieurs conséquenes socio-économiques avec comme principales victimes les femmes les jeunes filles ,les enfants et les personnes de troisième âge.

Dans une déclaration faite à Bunia, en marge du lancement de la campagne de 16 jours d’activisme de la lutte contre les violences faites aux femmes et jeunes filles ainsi que de la journée internationale de l’élimination des violences basées sur le genre,ces femmes ont exigé des actions concrètes pour démanteler définitivement tous les groupes armés, tant locaux qu’étrangers, qui sèment terreur et désolation au sein de la population Iturienne.

» Nous rappelons à l’autorité provinciale son mot prononcé lorsqu’elle a foulé le sol de l’Ituri,nous citons : je serai sans état d’âme.Mais, hélas,les groupes armés continuent à endeuiller la province.Nous exigeons que des enquêtes sérieuses soient diligentées afin de déceler les réseaux des tireurs de ficelle à tous les niveaux « , ont-elles lancé.

Le vice-gouverneur de province qui a officiellement lancé cette campagne, a émis le vœu de voir les femmes s’engager afin de mettre fin à ce cycle des violences.Le commissaire divisionnaire AlongaBony Benjamin les a invité à être des actrices pour recouvrer leurs droits,car « ceux-ci s’arrachent », a-t-il indiqué.

Signalons que pour cette année, la journée de lutte contre les violences basées sur le genre à l’égard de la femme et de la jeune fille est célébrée, au niveau national, sous le thème « orangez le monde ,je me lève et je m’engage aujourd’hui contre les violences faites aux femmes, jeunes et petites filles » et, au niveau provincial, sous celui de « Ensemble avec l’État de siège,engageons-nous dans la lutte contre les violences faites aux femmes et jeunes filles pour la paix et la sécurité en Ituri ».

Jonas Mukonkole