La MONUSCO a promis de construire un pavillon pour prisonniers malades à l’hôpital général de référence de Bunia, a annoncé la cheffe de section de la police pénitentiaire à la MONUSCO, Mme Patience Sai.
Abordée par la presse au sortir de l’audience avec le gouverneur militaire, le Lt général Jonny Luboya Nkashama, Mme Patience Sai qui a conduit la déclaration de la police de la MONUSCO , a déclaré qu’elle est venue présenter ses civilités à l’autorité provinciale, et lui faire part de deux projets conçus pour son institution qui consistent pour le premier, à résoudre les problèmes majeurs qui se posent au niveau de la prison centrale de Bunia où de nombreux cas des décès sont enregistrés faute de leur prise en charge correcte. D’où la nécessité de leur construire avant juin 2022 un pavillon à l’hôpital général de référence de Bunia où ils seront internés pour leur hospitalisation éventuelle.
Le deuxième projet, a-t-elle ajouté, concerne la mise à la disposition des détenus d’un vaste domaine terrien déjà acquis il y a deux années, destiné à l’agriculture en vue d’approvisionner la prison en produits vivriers après la récolte pour assurer leur sécurité alimentaire, et par ricochet combattre la famine en milieu carcéral, a indiqué Patience Sai.
A cette même occasion, la MONUSCO promet de doter la prison centrale de quelques tracteurs agricoles pour la mécanisation de l’agriculture en vue de renforcer des tâches manuelles pénibles, avec l’appui de FAO en instants agricoles, a-t-elle précisé.
Cette expérience acquise ailleurs, citant en exemple la prison centrale de Luzumu au Kongo Central, à Rutshuru au Nord-Kivu, et à Kalemie au Tanganyika pourra être appliquée aussi à Bunia en Ituri.
Pour Mme Patience Sai, de nombreux dossiers à la prison centrale concernent des détenus par rapport aux condamnés, raison pour laquelle la justice est appelée à accélérer leur jugement afin désengorger cette maison carcérale actuellement surpeuplée, a-t-elle rapporté.
Jonas Mukonkole