Le gouverneur militaire de l’Ituri, le Lt général Johnny Luboya Nkashama a présidé une grande réunion de communication à l’hôtel de la province, ayant réuni les responsables des coopératives chinois et congolais œuvrant en Ituri.

Dans sa communication claire et nette sans ambages, l’autorité provinciale s’est exprimé en ces termes :  » le secteur minier doit contribuer au développement de la province de l’Ituri, en respectant les cahiers de charges de la population et en protégeant l’écosystème « .

Il a par la même occasion instruit les responsables des coopératives minières, qui à leur tour sont appelés à se conformer aux lois du pays en rendant régulièrement compte de leurs rapports d’activités, selon la nouvelle approche édictée par le chef de l’Etat, Félix Tshisekedi Tshilombo imprimée par le chef de l’exécutif provincial militaire.

Pour le Lt général Johnny Luboya Nkashama, l’heure a sonné où les exploitations illicites et trafic d’influence doivent cesser dès à présent enfin que les minerais produits en RDC soient une source de bénédiction et non à alimenter l’insécurité.

 » Les exploitants miniers doivent changer, car, si on ne change pas, on ne pourra pas évoluer avec ces derniers « , a-t-il souligné.

Et de conclure :  » Vous devez travailler en collaboration avec la division provinciale des Mines attitrée dans ce domaine et que chacun puisse régulariser sa situation pour permettre aussi de vous protéger « 

Les parlementaires de l’Ituri présents à cette rencontres ont indiqué que l’etat de siège est une opportunité pour recadrer la province dans tous les domaines en vue de son développement intégral.

La communication de l’autorité provinciale à l’endroit des exploitants chinois et congolais s’est clôturée par la mise en place immédiate d’une commission de vérification des documents de ces coopératives décidée par le gouverneur de province en présence du chef de division provinciale des Mines, Alain Shabani Kimareki qui a donné lecture de son rapport de mission effectuée à l’intérieur de la province sur l’état des lieux actuel de son secteur, signale-t-on.

Jonas Mukonkole