Lancée il y a plus d’un mois à Kananga chef-lieu de la province du Kasaï Central, la campagne d’éveil de conscience dite « non à l’incivisme » du mouvement citoyen Filimbi a été clôturée ce samedi 21 août 2021.
Ce, après une sensibilisation des marchands et marchandes sur les valeurs citoyennes et l’observance des gestes barrières contre la covid19,menée au marché central par un échantillon de militants.
Le point focal de Filimbi à Kananga a au cours d’un entretien accordé à infoslive.cd dressé un bilan à la demi teinte . L’homme dit avoir choisit les marchés et autres milieux publics grâce à l’engouement qui règne à ces endroits.
Cedrick Mukendi souligne que son mouvement a atteint ses objectifs, cela par l’attention manifestée par la population ciblée de changer la donne.
» Nous avons pour la énième choisit le marché parceque c’est un lieu qui héberge beaucoup de gens provenant de partout. Nous avons invité les gens à prendre en compte l’hygiène individuelle et publique. Nous devons vivre dans un environnement sain. Ils doivent lutter contre les maladies de main sale. Aussi nous avons profité lancer un message sur le respect des mesures barrières contre la pandémie à covid19 dont les cas ont pris une allure inquiétante dans notre province » Et de poursuivre » en terme d’évaluation,nous avons atteint nos objectifs. Tous les canaux possibles ont été utilisés pour atteindre la population. Il y a eu aussi des réactions immédiates. Les gens ont accepté de changer sur place. Sur le terrain, nous avions fait face à plusieurs difficultés à l’occurrence l’intolérance, le manque ou l’insuffisance des poubelles, bêches et autres outils de travail manuel. Les autres personnes redoutaient l’existence de la covid19 en province,ils nous taxent des sorciers »
Ainsi,il promet d’entamer dans les jours qui viennent des démarches pour rencontrer les autorités lésées à tous les niveaux en vue de leur faire parvenir les doléances soulevées par le souverain primaire.
Rappelons que cette campagne a été lancée le 12 juillet dernier à Kananga.
Jean Claude Ngalamulume