Face à la recrudescence des actes d’incitation à la haine tribale à travers la République Démocratique du Congo, des voix s’élèvent déjà pour fustiger ces actes ignobles qui freinent le développement du pays. A travers une conférence de presse ce mardi, le Parti Orange, à travers son président national Fiyou Ndondoboni Monkoso, dit constater avec regret l’exacerbation des messages incitatifs à la haine tribale, de la part des acteurs divers, notamment les acteurs politiques et ceux de la société civile. « Ces messages, soutenus et relayés à tort par des leaders censés servir de modèle à la masse, porte le germe de la destruction du vouloir vivre collectif et ceci dans un contexte où le Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi s’est engagé à résoudre les problèmes de base de la communauté, à savoir l’insécurité à l’Est et le social de son peuple », a déclaré Fiyou Ndondoboni.
Pour le Parti Orange, le tribalisme est porteur des antivaleurs qui vont à l’encontre de la construction de l’unité nationale. Il constitue, estime ce parti politique, un fléau qui nuit gravement à la cohésion nationale.
Le Parti Orange dit par ailleurs condamner de manière vigoureuse tout discours de haine ou toute incitation à la discrimination, à l’hostilité ou à la violence contre des personnes en raison de leur appartenance tribale ou éthnique et lance à même temps un appel à la sagesse et à la maturité des uns et des autres en vue de prendre de la hauteur face à toutes ces questions.
Face à cette situation désastreuse, le Parti Orange, à travers son président national, annonce pour bientôt le dépôt au parlement, d’une proposition de Loi contre l’incitation à la haine tribale. Selon Fiyou Ndondoboni, cette proposition de Loi comprend trois axes importants à savoir : la prévention de la haine tribale, le renforcement et la diversification de la sanction à l’encontre des auteurs de l’incitation à la haine tribale et l’organisation et la consécration d’une territoriale des non-originaires.
Fiyou Ndondoboni annonce pour ce faire que dans les tous prochains jours, il va entrer en contact avec les présidents de deux chambres du parlement ainsi que les différents acteurs politiques du pays en vue d’obtenir l’adhésion des uns et des autres à la mise en œuvre effective du mécanisme pouvant permettre un débat législatif et démocratique autour de cette proposition de Loi avant son adoption et sa promulgation.
TN.