1er août 1964-1er août 2021,57 ans jour pour jour que les travaux de promulgation de la constitution de Luluabourg (actuel Kananga) ont eu lieu au cœur de la RDC sous l’égide de Joseph Ileo.
A l’occasion,la Société congolaise pour l’Etat de droit (SCED) déplore de la Salle théâtrale de l’Athénée royale de Luluabourg, celle qui avait servie de cadre à ces assises. En outre, la SCED parle de l’inattention criante des autorités tant que nationales que provinciales vis-à-vis de ce patrimoine culturel.
« …Un mémorial oublié de la RDC.
Le 1 août 1964 rappelle la promulgation de la Constitution de Luluabourg.
Les travaux de la Commission constitutionnelle furent convoqués le 10 janvier 1964. Le siège de la Commission était fixé à Luluabourg, aujourd’hui Kananga, tandis que les travaux se sont déroulés dans la Salle théâtrale de l’Athénée royale .
57 ans après, ce site est totalement délabré et indignement abandonné .
Bien plus, il se trouve dans un état qui déshonore l’identité du peuple congolais.
Il est devenu un lieu de dépôt des déjections humaines, d’immondices et un abri pour toutes sortes de reptiles, sous le regard impuissant des autorités publiques. » écrit le Directeur général de cette organisation de la société civile basée à Kananga.
Dans cette déclaration rendue public ce jour, Bâtonnier Dominique Kambala salue la volonté manifestée par la banque mondiale pour immortaliser ce site touristique mais constate la léthargie dans ce processus.
« La Banque Mondiale qui a exigé à la Province du Kasaï central un titre immobilier couvrant ce site , en vue de travaux de réhabilitation, n’a toujours pas encore débuté les travaux. »
Ainsi,la SCED déplore l’absence totale de la culture de mémoire aussi bien dans le chef des autorités que de la population.
La SCED recommande aux pouvoirs publics de considérer ce mémorial comme un bien du patrimoine culturel de la RDC .
« Elle les exhorte à préserver la postérité de l’oubli et à réhabiliter ce patrimoine, en vue de retracer le passé national. » Peut-on lire au bas de cette déclaration.
Jean Claude Ngalamulume Bakamubia